Boudou a écrit:Une bonne méthode pourrait-être de développer les principales entrées du vocabulaire de Kant sur ce texte.
Cela me convient, mais si nous faisons effectivement cet exercice dans la logique que je propose et pour laquelle j'attends l'aval du principal intéressé, je pense qu'il faudrait rattacher cette définition à une définition courante, celle du dictionnaire et aussi arriver à relier les concepts pour qu'ils correspondent à la raison. A un mot pourra alors correspondre une déclinaison qui respecterait les mêmes principes, je pense à abstraction qui se décline en pure par exemple.
Pour illustrer ce principe, je propose que nous partions de ce qui est le plus simple à relier, la chose.
Académie française (1832) ; Ce qui est. Il se dit indifféremment De tout; sa signification se détermine par la matière dont on traite.
Académie française : Désigne, de la façon la plus générale, tout ce qui existe objectivement ou qui est concevable, au sens concret ou abstrait. Les emplois de ce terme sont innombrables et varient selon le contexte.
Dictionnaire proposée : C'est ce qui n'est susceptible d'aucune imputation c’est-à-dire tout objet du libre-arbitre qui manque lui-même de liberté (Doctrine du droit, p98).
J'aimerai aussi faire le lien avec ce que nous manipulons tous les jours, les mots et plus particulièrement les noms.
Ainsi, pouvons nous dire : une chose désigne, de la façon la plus générale, tout ce qui existe objectivement ou qui est concevable, au sens concret ou abstrait. Les emplois de ce terme sont innombrables et varient selon le contexte. Une chose est donc tout ce qui peut être désigné par un nom provenant d'un dictionnaire.
Une chose peut être abstraite (qui est le résultat d'une abstraction), ou concrète (qui peut être perçu par les sens). Le problème est que si nous avons des recouvrements entre abstraite et concrète, il faudrait le définir. A mon sens, il n'y en pas, ce qui signifie qu'une chose abstraite peut se définir comme étant une chose qui n'est pas concrète, quelque chose que nous ne pouvons pas percevoir par nos sens. Cela me paraît judicieux car une chose concrète est aussi le résultat d'une abstraction. Comme exemple de choses concrètes, nous aurions, le caillou, un être vivant, une table (un outil créé par l'homme), l'eau, l'air... et comme chose abstraite tout ce qui est issue de l'entendement (de nos pensées), la société, Dieu, la chose en soi, une cause, une espèce (animale)... Il faut encore signaler que nous avons quelques ambiguïtés, un homme est à la fois une chose concrète (cet homme que je vois arriver) et une chose abstraite, l'homme dans le sens de l'espèce humaine.
Qu'est-ce qui ne serait pas une chose ?
Nous avons déjà des définitions précises de la chose en soi. Nous savons qu'il n'y a pas correspondance entre la chose et la chose en soi. Mais saurions nous préciser, est-ce qu'il peut exister une chose en soi pour ce qui concerne les choses abstraites, et est-ce qu'une chose concrète correspond nécessairement à une ou plusieurs choses en soi ?
La seconde étape, peut-être l'objet. Est-ce qu'il y a une différence entre une chose concrète et un objet qui aurait pour Kant (en première approche) comme synonyme objet extérieur ou empirique ?
Qu'est-ce qui ne serait pas une chose ?
Nous avons déjà des définitions précises de la chose en soi. Nous savons qu'il n'y a pas correspondance entre la chose et la chose en soi. Mais saurions nous préciser, est-ce qu'il peut exister une chose en soi pour ce qui concerne les choses abstraites, et est-ce qu'une chose concrète correspond nécessairement à une ou plusieurs choses en soi ?
La seconde étape, peut-être l'objet. Est-ce qu'il y a une différence entre une chose concrète et un objet qui aurait pour Kant (en première approche) comme synonyme objet extérieur ou empirique ?