J'ai l'impression que nous regardons une même chose chacun d'un côté différent.
Je ne veux donc pas répondre trop rapidement.
Je ne veux donc pas répondre trop rapidement.
Il y a juste un point que je tiens à préciser : je ne cherche pas à nier votre travail, mais j'avais cru comprendre qu'initialement il s'agissait d'expliquer la pensée de Kant à des non initiés et c'est cela qui m'intéressait. Nous avons la connaissance de la signification des mots par rapport à la façon dont nous les utilisons, et nous les utilisons en discutant avec d'autres personnes. Un dictionnaire recense alors la façon dont les mots sont utilisés, le sens commun qui leur est donné. Ce n'est pas l'inverse, le mot n'a pas une signification en soi. En s'éloignant de ce sens, vous ne vous adressez plus qu'aux initiés, car ce sont les pensées de Kant qui vont définir le sens des mots, il ne s'agit pas seulement de transposer la signification des mots pour les comprendre. Cela rend ainsi vos propos incompréhensibles à ceux qui n'ont pas appris ce que signifiaient les pensées de Kant. Et comme vous le dites vous mêmes, c'est un travail considérable dont l'intérêt est discutable pour ceux qui ne sont pas... (je cherche le mot) philosophe de métier, ce qui n'est pas mon ambition.
Je prends comme hypothèse que Kant n'a pas changé la signification des mots, il a utilisé ceux de son époque et il a cherché à comprendre plus en profondeur les choses qu'ils désignent. Lorsque cela ne lui convenait pas, il en a créé d'autres (c'est pour cela que je m'intéresse à la différence entre chose et chose en soi car pour moi il aurait pu exprimer les mêmes pensées sans créer de mot, j'ai donc dû loupé quelque chose). Ainsi, lorsqu'il utilise le mot entendement au lieu de raison, c'est parce le mot raison (qui a changé de signification) ne lui permettait pas d'exprimer sa pensée. Il se trouve que le mot entendement à la même signification aujourd'hui et à son époque. La façon dont l'utilise Kant est acceptable aujourd'hui, bien qu'il serait plus juste d'utiliser raisonnement. Mais, ce mot à une autre facette de la même chose, en l'ignorant nous ne voyons pas la limite du raisonnement de Kant (par limite, je veux dire le cadre auquel il s'applique).
Je peux donc tenter à nouveau l'exercice en m'appuyant sur le dictionnaire de l'académie française pour vous répondre (ou à d'autres références). Mais, je ne suis pas certain que cela vous intéresse, l'enjeu est de me faire comprendre Kant, pour vous cela n'a pas d'autre intérêt... Cela m'intéresse car il a une définition de la réalité assez similaire à la mienne et que je constate que personne ne la comprend (par personne je veux dire par là que si vous interrogez les gens dans la rue, ils vous en donneront généralement une autre). Mais cela passe par une compréhension commune d'un certain nombre de choses. Nous risquons par ailleurs de ne pas y arriver, la vitesse à laquelle vous avez répondu sans même chercher à comprendre ce que je voulais signifier est un mauvais présage. Par exemple, si vous pensez qu'un enfant peut désigner un arbre et dire arbre sans l'avoir appris nous ne nous comprendrons pas, si vous pensez que la faculté cognitive qui lui permet d'associer le mot arbre à ce qu'il perçoit est innée, non seulement je suis d'accord mais je n'ai jamais dit le contraire. Ainsi, Kant nous dit que "entendre" (raisonner) est la faculté qui permet de créer le mot arbre, et par là-même (ou ensuite), de créer le concept. Je suis d'accord, mais c'est la même faculté qui permet à l'enfant d'utiliser ce concept alors que ce n'est pas lui qui l'a créé, qu'il l'a simplement appris. Il semble que Kant ne s'intéresse pas à cette facette, c'est son droit, mais cela peut conduire à des incompréhensions si nous l'ignorons.
J'attends donc votre feu vert avant de continuer, d'autant plus que pour moi aussi, c'est un travail important, et que mon enjeu n'est pas plus gratifiant que le vôtre. Cette requête de ma part demande réflexion, ne répondez pas trop vite. D'autant plus que mon intérêt n'est pas de comprendre Kant sans aucun recul. Par exemple, je ne suis ni certain que vous ayez compris toutes les implications de la réalité en soi, ni même que Kant l'ait toujours appliquée dans ses raisonnements. Ne le prenez pas mal, ce ne sont pour l'instant que des opinions. Mais mon propre travail de compréhension peut nous amener en dehors du cadre de votre étude, ce que vous ne souhaitez peut-être pas. Enfin, j'arrive un peu tard dans le sujet et comme je le reprends depuis le début, cela peut être très perturbant pour votre travail. Vous voyez que je ne suis donc pas moi-même convaincu que cela soit intéressant de m'impliquer dans votre thème.
Je prends comme hypothèse que Kant n'a pas changé la signification des mots, il a utilisé ceux de son époque et il a cherché à comprendre plus en profondeur les choses qu'ils désignent. Lorsque cela ne lui convenait pas, il en a créé d'autres (c'est pour cela que je m'intéresse à la différence entre chose et chose en soi car pour moi il aurait pu exprimer les mêmes pensées sans créer de mot, j'ai donc dû loupé quelque chose). Ainsi, lorsqu'il utilise le mot entendement au lieu de raison, c'est parce le mot raison (qui a changé de signification) ne lui permettait pas d'exprimer sa pensée. Il se trouve que le mot entendement à la même signification aujourd'hui et à son époque. La façon dont l'utilise Kant est acceptable aujourd'hui, bien qu'il serait plus juste d'utiliser raisonnement. Mais, ce mot à une autre facette de la même chose, en l'ignorant nous ne voyons pas la limite du raisonnement de Kant (par limite, je veux dire le cadre auquel il s'applique).
Je peux donc tenter à nouveau l'exercice en m'appuyant sur le dictionnaire de l'académie française pour vous répondre (ou à d'autres références). Mais, je ne suis pas certain que cela vous intéresse, l'enjeu est de me faire comprendre Kant, pour vous cela n'a pas d'autre intérêt... Cela m'intéresse car il a une définition de la réalité assez similaire à la mienne et que je constate que personne ne la comprend (par personne je veux dire par là que si vous interrogez les gens dans la rue, ils vous en donneront généralement une autre). Mais cela passe par une compréhension commune d'un certain nombre de choses. Nous risquons par ailleurs de ne pas y arriver, la vitesse à laquelle vous avez répondu sans même chercher à comprendre ce que je voulais signifier est un mauvais présage. Par exemple, si vous pensez qu'un enfant peut désigner un arbre et dire arbre sans l'avoir appris nous ne nous comprendrons pas, si vous pensez que la faculté cognitive qui lui permet d'associer le mot arbre à ce qu'il perçoit est innée, non seulement je suis d'accord mais je n'ai jamais dit le contraire. Ainsi, Kant nous dit que "entendre" (raisonner) est la faculté qui permet de créer le mot arbre, et par là-même (ou ensuite), de créer le concept. Je suis d'accord, mais c'est la même faculté qui permet à l'enfant d'utiliser ce concept alors que ce n'est pas lui qui l'a créé, qu'il l'a simplement appris. Il semble que Kant ne s'intéresse pas à cette facette, c'est son droit, mais cela peut conduire à des incompréhensions si nous l'ignorons.
J'attends donc votre feu vert avant de continuer, d'autant plus que pour moi aussi, c'est un travail important, et que mon enjeu n'est pas plus gratifiant que le vôtre. Cette requête de ma part demande réflexion, ne répondez pas trop vite. D'autant plus que mon intérêt n'est pas de comprendre Kant sans aucun recul. Par exemple, je ne suis ni certain que vous ayez compris toutes les implications de la réalité en soi, ni même que Kant l'ait toujours appliquée dans ses raisonnements. Ne le prenez pas mal, ce ne sont pour l'instant que des opinions. Mais mon propre travail de compréhension peut nous amener en dehors du cadre de votre étude, ce que vous ne souhaitez peut-être pas. Enfin, j'arrive un peu tard dans le sujet et comme je le reprends depuis le début, cela peut être très perturbant pour votre travail. Vous voyez que je ne suis donc pas moi-même convaincu que cela soit intéressant de m'impliquer dans votre thème.