Bonjour,
Je suis quelque peu perdu avec les définitions kantiennes...
Dans le début de la Logique transcendantale Kant écrit que notre connaissance a deux sources, à savoir:
- La sensibilité qui nous donne des représentations
- L'entendement qui nous permet de penser l'objet par l'intermédiaire justement de ces représentations
Ce que je conçois assez correctement. J'avais récupéré juste avant de commencer je ne sais plus où une autre version sur un support d'aide à la lecture de la critique. Selon celui-ci, il y aurait trois sources de connaissances: la sensibilité, l'entendement et la Raison. Ces trois sources engendrent l'intuition, le concept et l'Idée comme savoirs, connaissances.
Ce qui porte à confusion. L'Idée est quelque chose que j'ai d'ailleurs extrêmement de mal à concevoir.
Mais dans l'Introduction, nous avions vu que la Raison fournit les connaissances a priori, et que du coup, la Raison pure fournit les connaissances absolument a priori. Si elle fournit les connaissances, c'est forcément qu'elle est une source de connaissances, non ? Et qu'il y a donc bel et bien trois sources de connaissances.
En retournant à la Logique transcendantale, plus précisément dans l'Analytique transcendantale, lorsque Kant explicite les modalité des jugements, il y ajoute une petite note pour dire que pour ces jugements, ce serait comme si la pensée était, dans le cas des jugements problématiques, une fonction de l'entendement, dans le cas des jugements assertoriques, une fonction de la faculté de juger, et dans le cas des jugements apodictiques, une fonction de la Raison.
Cela remet en question pas mal de choses.
Au début de l'Analytique des concepts, il écrit lui-même que: l'entendement en général peut-être représenté comme un pouvoir de juger. Donc c'est en général une faculté de juger. En général. Ce prédicat a-t'il une importance ? L'entendement est-il en partie une faculté de juger, mais pas entièrement ?
Au vu des jugements considérés dans la note (p160 dans l'édition Flammarion, trad. Alain Renaut), ce qui me vient tout de suite à l'esprit quant au vocabulaire employé, et ce à quoi je suis bien obligé de m'attacher comme réponse pour pouvoir continuer, est:
- Les jugements problématiques sont des faits possibles, propres donc à l'entendement dans sa globalité (tâtonnement ??)
- Les jugements assertoriques sont des faits contingents, simplement constatés, donc ils sont considérés comme réels, comme des données "fiables", et sont propres à la faculté de juger, c'est-à-dire utilisables par cette partie de l'entendement
- Les jugements apodictiques sont une vérité nécessaire, on touche donc à l'a priori. Donc selon la définition selon laquelle la Raison fournirait les connaissances a priori, ceux-ci paraissent naturellement propres à la Raison.
Mais comme vous pouvez le constater, même si c'est ce à quoi je m'attache pour pouvoir continuer mon étude personnelle de la Critique, cela reste de toute manière insuffisant, aussi vrai (ou faux !!) que ce soit.
En espérant que vous pourrez m'aider, cette confusion me rend fou
Je suis quelque peu perdu avec les définitions kantiennes...
Dans le début de la Logique transcendantale Kant écrit que notre connaissance a deux sources, à savoir:
- La sensibilité qui nous donne des représentations
- L'entendement qui nous permet de penser l'objet par l'intermédiaire justement de ces représentations
Ce que je conçois assez correctement. J'avais récupéré juste avant de commencer je ne sais plus où une autre version sur un support d'aide à la lecture de la critique. Selon celui-ci, il y aurait trois sources de connaissances: la sensibilité, l'entendement et la Raison. Ces trois sources engendrent l'intuition, le concept et l'Idée comme savoirs, connaissances.
Ce qui porte à confusion. L'Idée est quelque chose que j'ai d'ailleurs extrêmement de mal à concevoir.
Mais dans l'Introduction, nous avions vu que la Raison fournit les connaissances a priori, et que du coup, la Raison pure fournit les connaissances absolument a priori. Si elle fournit les connaissances, c'est forcément qu'elle est une source de connaissances, non ? Et qu'il y a donc bel et bien trois sources de connaissances.
En retournant à la Logique transcendantale, plus précisément dans l'Analytique transcendantale, lorsque Kant explicite les modalité des jugements, il y ajoute une petite note pour dire que pour ces jugements, ce serait comme si la pensée était, dans le cas des jugements problématiques, une fonction de l'entendement, dans le cas des jugements assertoriques, une fonction de la faculté de juger, et dans le cas des jugements apodictiques, une fonction de la Raison.
Cela remet en question pas mal de choses.
Au début de l'Analytique des concepts, il écrit lui-même que: l'entendement en général peut-être représenté comme un pouvoir de juger. Donc c'est en général une faculté de juger. En général. Ce prédicat a-t'il une importance ? L'entendement est-il en partie une faculté de juger, mais pas entièrement ?
Au vu des jugements considérés dans la note (p160 dans l'édition Flammarion, trad. Alain Renaut), ce qui me vient tout de suite à l'esprit quant au vocabulaire employé, et ce à quoi je suis bien obligé de m'attacher comme réponse pour pouvoir continuer, est:
- Les jugements problématiques sont des faits possibles, propres donc à l'entendement dans sa globalité (tâtonnement ??)
- Les jugements assertoriques sont des faits contingents, simplement constatés, donc ils sont considérés comme réels, comme des données "fiables", et sont propres à la faculté de juger, c'est-à-dire utilisables par cette partie de l'entendement
- Les jugements apodictiques sont une vérité nécessaire, on touche donc à l'a priori. Donc selon la définition selon laquelle la Raison fournirait les connaissances a priori, ceux-ci paraissent naturellement propres à la Raison.
Mais comme vous pouvez le constater, même si c'est ce à quoi je m'attache pour pouvoir continuer mon étude personnelle de la Critique, cela reste de toute manière insuffisant, aussi vrai (ou faux !!) que ce soit.
En espérant que vous pourrez m'aider, cette confusion me rend fou