Kant va ensuite faire apparaitre le lien entre l'entendement et les phénomènes par l'intermédiaire des catégories en partant de l'empirique.
Le premier élément donné est le phénomène qui, lorsqu'il est associé à une conscience, s’appelle : perception.
Tout phénomène contient un divers. Les perceptions qui en découlent reproduisent dans l'imagination les moments de la perception avec leur diversité (constitution du présent par rétention dans l'imaginaire de ces moments infinitésimaux).
Page 191 : "La reproduction [dans l'imagination des moments de la perception] doit posséder une règle en vertu de laquelle une représentation entre en liaison dans l'imagination plutôt avec l'une qu'avec l'autre".
Page 192 : " Ce principe subjectif et empirique de la reproduction selon des règles on le nomme l'association des représentations".
Cette association des représentations est en effet nécessaire sinon nous aurions un magma de représentations sans aucun lien les unes avec les autres nécessitant du coup une multitude de prises de conscience incompatibles avec l'unité constatée de l'aperception.
"C'est uniquement dans la mesure où j’inscris toutes les perceptions au compte d'une seule conscience (aperception originaire) que, de toutes les perceptions, je peux en être conscient".
Ce fondement objectif de toute association des phénomènes je l'appelle leur affinité".
Ce fondement nous ne pouvons le trouver nulle part ailleurs que dans le principe de l'unité de l'aperception.
"L'unité objective de toute conscience empirique dans une unique conscience de l'aperception originaire est donc la condition nécessaire même de toute perception possible et l'affinité proche ou lointaine de tous les phénomènes est une conséquence nécessaire d'une synthèse intervenant dans l'imagination qui est fondée a priori sur des règles".
Le premier élément donné est le phénomène qui, lorsqu'il est associé à une conscience, s’appelle : perception.
Tout phénomène contient un divers. Les perceptions qui en découlent reproduisent dans l'imagination les moments de la perception avec leur diversité (constitution du présent par rétention dans l'imaginaire de ces moments infinitésimaux).
Page 191 : "La reproduction [dans l'imagination des moments de la perception] doit posséder une règle en vertu de laquelle une représentation entre en liaison dans l'imagination plutôt avec l'une qu'avec l'autre".
Page 192 : " Ce principe subjectif et empirique de la reproduction selon des règles on le nomme l'association des représentations".
Cette association des représentations est en effet nécessaire sinon nous aurions un magma de représentations sans aucun lien les unes avec les autres nécessitant du coup une multitude de prises de conscience incompatibles avec l'unité constatée de l'aperception.
"C'est uniquement dans la mesure où j’inscris toutes les perceptions au compte d'une seule conscience (aperception originaire) que, de toutes les perceptions, je peux en être conscient".
Ce fondement objectif de toute association des phénomènes je l'appelle leur affinité".
Ce fondement nous ne pouvons le trouver nulle part ailleurs que dans le principe de l'unité de l'aperception.
"L'unité objective de toute conscience empirique dans une unique conscience de l'aperception originaire est donc la condition nécessaire même de toute perception possible et l'affinité proche ou lointaine de tous les phénomènes est une conséquence nécessaire d'une synthèse intervenant dans l'imagination qui est fondée a priori sur des règles".