Les deuxième et troisième sections qui suivent sont celles de la première édition de la Critique, celle de 1781.
Deuxième section : des principes a priori de la possibilité de l'expérience.
Cette deuxième section est aussi appelée : déduction subjective.
La déduction subjective se rapporte à l'entendement lui-même et non à ses objets. Elle s'occupe du rapport entre l'entendement et la perception, entre le concept et l'intuition.
Page 177 :
"S'il y a des concepts a priori sans doute peuvent-ils... ne rien contenir d'empirique : reste qu'il leur faut toutefois être pleinement des conditions a priori d'une expérience possible, puisque c'est là-dessus seulement que peut reposer leur réalité objective".
Sinon ces concepts purs ne seraient que la forme logique de concepts. Kant insiste là sur la caractère non pas logique mais transcendantal de ces concepts.
Intéressante remarque sur la connaissance page 178 :
"...Une connaissance, laquelle est un ensemble de représentations comparées et connectée".
Page 178 :
"La spontanéité [de l'entendement] est le fondement d'une triple synthèse, à savoir celle de l'appréhension des représentations comme modifications de l'esprit dans l'intuition, celle de la reproduction de ces représentations dans l'imagination et celle de leur recognition dans le concept".
"Ces synthèses conduisent à trois sources subjectives de connaissances qui, elles-mêmes rendent possible l'entendement et, par l'intermédiaire de celui-ci, toute expérience, en tant que produit empirique de l'entendement ".
A) La synthèse de l'appréhension dans l'intuition
D'où que viennent nos représentations elles appartiennent en tant que modification de l'esprit au sens interne. Toutes nos connaissances sont soumises au sens interne, à savoir le temps. Toute intuition contient un divers qui ne pourrait pas être représenté comme tel si l'esprit ne distinguait pas la succession des éléments de ce divers.
Page 179 :
"Or pour qu'à partir de ce divers advienne l'unité de l'intuition il faut tout d'abord que soit parcourue la diversité, et ensuite que ce divers soit rassemblé : acte que j'appelle la synthèse de l'appréhension".
Page 180 :
"Il faut que cette synthèse de l'appréhension s'opère a priori c'est-à-dire vis-à-vis des représentations qui ne sont pas empiriques "
Kant parle là des représentations formelles de l'espace et du temps.
Page 180 :
"Sans elle [la synthèse de l'appréhension] nous ne pourrions avoir a priori ni les représentions de l'espace ni celles du temps, étant donné que celles-ci ne peuvent être produites que par la synthèse du divers que fournit la sensibilité dans sa réceptivité originaire".
Deuxième section : des principes a priori de la possibilité de l'expérience.
Cette deuxième section est aussi appelée : déduction subjective.
La déduction subjective se rapporte à l'entendement lui-même et non à ses objets. Elle s'occupe du rapport entre l'entendement et la perception, entre le concept et l'intuition.
Page 177 :
"S'il y a des concepts a priori sans doute peuvent-ils... ne rien contenir d'empirique : reste qu'il leur faut toutefois être pleinement des conditions a priori d'une expérience possible, puisque c'est là-dessus seulement que peut reposer leur réalité objective".
Sinon ces concepts purs ne seraient que la forme logique de concepts. Kant insiste là sur la caractère non pas logique mais transcendantal de ces concepts.
Intéressante remarque sur la connaissance page 178 :
"...Une connaissance, laquelle est un ensemble de représentations comparées et connectée".
Page 178 :
"La spontanéité [de l'entendement] est le fondement d'une triple synthèse, à savoir celle de l'appréhension des représentations comme modifications de l'esprit dans l'intuition, celle de la reproduction de ces représentations dans l'imagination et celle de leur recognition dans le concept".
"Ces synthèses conduisent à trois sources subjectives de connaissances qui, elles-mêmes rendent possible l'entendement et, par l'intermédiaire de celui-ci, toute expérience, en tant que produit empirique de l'entendement ".
A) La synthèse de l'appréhension dans l'intuition
D'où que viennent nos représentations elles appartiennent en tant que modification de l'esprit au sens interne. Toutes nos connaissances sont soumises au sens interne, à savoir le temps. Toute intuition contient un divers qui ne pourrait pas être représenté comme tel si l'esprit ne distinguait pas la succession des éléments de ce divers.
Page 179 :
"Or pour qu'à partir de ce divers advienne l'unité de l'intuition il faut tout d'abord que soit parcourue la diversité, et ensuite que ce divers soit rassemblé : acte que j'appelle la synthèse de l'appréhension".
Page 180 :
"Il faut que cette synthèse de l'appréhension s'opère a priori c'est-à-dire vis-à-vis des représentations qui ne sont pas empiriques "
Kant parle là des représentations formelles de l'espace et du temps.
Page 180 :
"Sans elle [la synthèse de l'appréhension] nous ne pourrions avoir a priori ni les représentions de l'espace ni celles du temps, étant donné que celles-ci ne peuvent être produites que par la synthèse du divers que fournit la sensibilité dans sa réceptivité originaire".