La morale, c'est quelque chose de bien trop personnel pour être enseigné à mon avis.
Personne ne peut rendre quelqu'un moral, de l'extérieur. C'est un travail à réaliser de soi-même.
La morale, il faut y réfléchir, juger avec raison et sentiments de la justesse de ses actes.
Que peut y faire l'école ? Faire apprendre par cœur des maximes ridicules, des lieux communs, la "sagesse populaire", ou alors ce que l'État juge bon pour son bon fonctionnement, c'est donc formater l'esprit des élèves, car c'est tuer la réflexion, ériger la morale et le Bien comme des vertus absolues et indiscutables.
Si encore on présentait cet enseignement comme ayant pour unique but de faciliter à l'animal étatique le contrôle de ses sujets, pour garantir avec moins de fatigue l'ordre social, je n'y verrais pas d'inconvénient: c'est un des rôles de l'État.
Mais faire croire aux gens que l'on peut apprendre la morale aux élèves, et que cela est fait pour leur bien me semble soit d'une naïveté confondante, soit hypocrite.
Personne ne peut rendre quelqu'un moral, de l'extérieur. C'est un travail à réaliser de soi-même.
La morale, il faut y réfléchir, juger avec raison et sentiments de la justesse de ses actes.
Que peut y faire l'école ? Faire apprendre par cœur des maximes ridicules, des lieux communs, la "sagesse populaire", ou alors ce que l'État juge bon pour son bon fonctionnement, c'est donc formater l'esprit des élèves, car c'est tuer la réflexion, ériger la morale et le Bien comme des vertus absolues et indiscutables.
Si encore on présentait cet enseignement comme ayant pour unique but de faciliter à l'animal étatique le contrôle de ses sujets, pour garantir avec moins de fatigue l'ordre social, je n'y verrais pas d'inconvénient: c'est un des rôles de l'État.
Mais faire croire aux gens que l'on peut apprendre la morale aux élèves, et que cela est fait pour leur bien me semble soit d'une naïveté confondante, soit hypocrite.