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Corriger les idées reçues ?

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Geisterwelt
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jem
Vangelis
JimmyB
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Georges Réveillac
11 participants

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jem a écrit:
Depuis, les emplois du temps ne permettent plus de travailler autant l’orthographe : il y a tellement d'autres choses à étudier en moins de temps. Ne serait-ce pas pour cette raison que nos jeunes sont si nuls en orthographe ?

Peut-être avez-vous raison. Voyez-vous, j'assimile le travail du Français à celui des Mathématiques. Ma professeure de Mathématique de terminale nous disait que si sa discipline était présente dans la plupart des filières et ce, même après le baccalauréat, c'était parce qu'on avait coutume de considérer que la réussite dans cette matière était synonyme d'assiduité et de rigueur. Je pense que pour le Français, c'est la même chose. Il est nécessaire d'avoir et de la rigueur, et de l'assiduité. Après, même sans l'orthographe complexe que nous possédons, il resterait la grammaire, certes.
On nous apprend beaucoup de choses, pour autant, cela nous sert-il ? Une solide méthode d'apprentissage et de travail n'est-elle pas plus efficace qu'une somme d'informations ? Je pense qu'il est nécessaire d'avoir un enseignement varié mais qu'il est aussi important d'avoir une bonne méthode d'apprentissage, d'investigation, et de compréhension. Ou du moins peut-être faut-il donner des pistes pour acquérir une méthodologie correcte, cette dernière n'étant pas indissociable du facteur personnel. Pour revenir à la première question de ce paragraphe, j'ajouterais qu'une information mal traitée pourrait amener à un jugement biaisé, et c'est pour cela qu'une méthodologie correcte pourrait peut-être éviter d'entendre certaines aberrations.  

La baisse globale des exigences scolaires, le fameux nivellement par le bas est, à mon sens, plus révélateur de cette chute du niveau. Sans omettre cette gangrène contemporaine : la fainéantise, la paresse.
Je vous rejoins sur la suite, à l'image du Danemark, il me semble plus pertinent aujourd'hui d'apprendre à structurer une pensée, à rechercher (à être critique) que d'accumuler les connaissances. Un modèle plus humaniste, inspirer de la scolastique ? Sans vouloir être trop "pompeux" cela me semble plus en accord avec les besoins actuels, tant sur la marché de l’emploi que dans la vie du citoyen.

yacine a écrit:
Geisterwelt a écrit:
L'histoire est une régression vers ce qui a servi de commencement.

Certes, mais je n'arrive pas à concevoir l'histoire selon cet angle sans une notion de parcours. La totalité histoire se détache de toutes choses, quand bien même il n'y aurait plus de monde. Et ceci parce que l'on peut admettre son autonomie par ce que l'on pourrait penser d'un refuge divin par exemple, ou d'une sorte d'entité obligatoirement témoin, à moins que ce soit l'ultime commencement qui définirait sa progression, progressant alors vers son commencement même (comme un parcours qui tendrait vers le code de sa pré-existence ?).
De par son autonomie et affirmant que rien en l'histoire ne peut plus la juger à part la seule chose qui l'ait faite subsister et la fait toujours exister ; c'est jusqu'en son point ultime, le premier, que le parcours de l'histoire la fait demeurer histoire.

Je ne sais si je me fais bien comprendre et conscient que cette idée est à éclaircir, je vous soumets cela donc, bien que ce soit bien plus clair pour moi qu'ici.
Demande un peu d'aide au développement.


Quelques questions pour ma part.

Qu'entendez-vous par "l'Histoire se détache de toutes choses" ? G. Reveillac semble définir l'Histoire comme un cheminement inverse, des effets vers la causes, et je vois mal le rapport avec votre début de réponse. Votre phrase semble se contredire : l'Histoire est un récit, mais ce récit ne dépend pas du monde qui l'a créé ?
Vous concevez l'Histoire comme un récit amorale, qui ne peut pas être juger (?), alors que ce qui fonde l'Histoire se sont les jugements (qui ne font que fluctuer selon les époques).

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Commencez par définir ce qu'est l'Histoire. Non pas d'après vos seules opinions, mais en lisant, croisant, des définitions déjà établies.

La place de l'Homme dans l'Histoire n'est pas sujette à controverse, c'est sa fonction : acteur conscient ou acteur d'un raison historique, qui peut-être débattue. On frise le problème épistémologique ; histoire événementielle, histoire structurelle...

J'ai l'impression que vous parlez de fin de l'Histoire sans le savoir.

Quant à mon hypothétique café et la tasse qui l’accueille, ni l'un ni l'autre ne seraient là sans l'action des hommes.

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Kvothe a écrit:
G.Reveillac semble définir l'Histoire comme un cheminement inverse, des effets vers la causes,

A l'origine de notre mot "histoire", il y aurait un mot grec utilisé par Hérodote, mot qui signifiait "enquête". Si je donne l'impression d'aller des effets vers la cause, c'est peut-être parce que j'essaie de procéder comme un enquêteur : partir des faits pour trouver les causes qui sauront les expliquer.
Ceci dit, je considère que nous sommes à la fois les enfants de l'histoire accomplie et les acteurs de l'histoire qui se fait.
Kvothe a écrit:
La place de l'Homme dans l'Histoire n'est pas sujette à controverse, c'est sa fonction : acteur conscient ou acteur d'un raison historique, qui peut-être débattue.

Je pense que l'homme en tant qu'acteur de l'histoire est parfois conscient, parfois inconscient ; ce deuxième caractère est largement dominant. D'ailleurs : les milliards d'inclinations qui caractérisent un homme dépassent de loin les capacités de sa conscience.

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Pour Yacine, il n'y a aucun impératif mais un conseil pour vous engager à structurer votre pensée. Pour preuve vous faites de l'Histoire un affreux gloubi-boulga qui mêle histoire de l'Humanité, histoire de la Terre et tant d'autres choses qui n'ont d'historique que le nom... je vous laisse le soin de l'interpréter comme il vous plaira.  Comme piste regardez du côté Allemand.

Concernant la fin de l'Histoire, Marx et Hegel sont les fondamentaux. En soustrayant l'Histoire à l'Homme, vous la videz de son essence : la lutte des classes pour Marx, l'aboutissement d'une raison historique pour Hegel. Ce n'est qu'un corps sans âme, sans raison. Si l'Histoire se passe de l'homme c'est in fine qu'elle a atteint son but ? En cela je voyais une fin de l'Histoire dans votre volonté de penser celle-ci sans l'Homme.

Pour la phrase que vous demandez d'expliciter : la place de l'Homme comme acteur  de l'Histoire n'est pas à remettre en cause, c'est sa fonction, acteur conscient (cf. Marx), acteur inconscient (cf. Hegel) qui correspond à la volonté historique (Tolstoï avec Napoléon par exemple) qui peut être sujet de débat.

yacine a écrit:
- L'exemple du café tendait à prouver que l'Histoire existe même sans l'humanité, même en dehors du monde car ce qui a été, le sera toujours : l'histoire a été et aura toujours été, quand bien même il ne resterait plus matière à faire de l'histoire. Et en cela, l'histoire est déjà. Mais cette prégnance de l'histoire à s'inscrire au delà du temps, indique qu'il y a un témoin et/ou une considération de ce qui est, de ce que l'histoire suppose dans son dépassement du monde, de l'humanité. Pour moi, et c'est une opinion, l'histoire ne peut avoir de fin car de toutes les manières, même dans l'ignorance la plus obscure, la trace de l'existence demeure, quand bien même tout aurait disparu. Ce qui est n'a pu être autrement ainsi qu'il ne peut être autrement qu'en ayant existé. Et cela, même si ce qui est disparaît. C'est alors qu'il me semblerait que c'est l'histoire et non l'homme qui sont la mesure de toutes choses. Mais l'empressement fait dire sans doute des bêtises et peut faire bondir celui qui les lit, dans ce cas, où est l'erreur ?

- J'ai fait un effort pour vous répondre, ne comprenant pas de n'avoir été plus clair dans mon précédent message sur ce point ; surtout pour mériter de votre part des impératifs qui me semblent ineptes.

Je me répète, la tasse & le café ne sont ce qu'ils sont que par l'intervention, l'action de l'homme. Ils ne font que répondre à un besoin. Après avoir pensé l'Histoire sans l'Homme, vous la pensez sans temporalité. C'est fort de café : l'ignorance la plus crasse ne permet pas l'Histoire, j'entends la transmission du récit (mais là encore, il faudrait que vous proposiez une définition claire de l'Histoire, qui ne soit pas du registre de
l'opinion). Remarquer l’existence d'une tasse à café, sans savoir quoi en faire n'est pas d'une utilité criante.

Quant aux opinions, tâchez au moins de les édulcorer.

Je m'excuse de ma lenteur (comme du contenu plus que restreint) mais en période de partiel je n'ai guère de temps à moi.

Pour G. Reveillac, rares sont les hommes qui peuvent se targuer d'avoir changé l'Histoire, ou marqué l'Histoire. Vous parlez de l'humanité (pour revenir au sujet initial de la discussion), l'immense majorité des gens fait-elle l'Histoire ? Ou ne fait-elle que suivre un ordre dicté. A de rares occasions, je vous le concède, c'est la masse qui comme un seul homme a changé les choses, certes.

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