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La place du bonheur dans la philosophie.

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5 participants

descriptionLa place du bonheur dans la philosophie. - Page 4 EmptyRe: La place du bonheur dans la philosophie.

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aristippe de cyrène a écrit:
Aristote fait dans L'Éthique à Nicomaque ce rapprochement il me semble, non ?

Le bonheur est le bien suprême.

Voir au chapitre 7 : Éthique à Nicomaque

La phrase de Spinoza, en tous les cas prise telle quelle, me paraît peu réaliste, dans la mesure où je considère ce qui m'est le plus utile sans me préoccuper de la nature de la fin que je poursuis. Ainsi, s'il m'est utile de voler un commerçant pour nourrir ma famille (en cas de difficulté financière par exemple), ce vol ne profitera pas au commerçant.

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En ce qui concerne Aristote :
Oui voilà. A noter tout de même que si pour Aristote le bonheur est le bien suprême, le bien n'est pas pour autant une substance. Pour lui le souverain bien est caractérisé par plusieurs choses, comme par exemple l'autarcie, la perfection, etc...

La phrase de Spinoza, en tous les cas prise telle quelle, me paraît peu réaliste, dans la mesure où je considère ce qui m'est le plus utile sans me préoccuper de la nature de la fin que je poursuis. Ainsi, s'il m'est utile de voler un commerçant pour nourrir ma famille (en cas de difficulté financière par exemple), ce vol ne profitera pas au commerçant.

Vous avez raison. Faire cela reviendrait à stimuler des passions tristes. Ainsi seront alors réveillées envie, jalousie, colère, haine, etc... Et les mécanismes de l’imitation affective ne manqueront pas de nous infecter de ces passions tristes, nous rendant ainsi prisonniers du cycle des passions, autrement dit, tout ce que la philosophie Spinozienne combat. On sera alors dans une position anti-spinoziste. Cependant Spinoza ne pense pas ce principe "en tout cas tel quel". La manière égoïste dont parle Spinoza ne comprend pas l'exemple que vous avez cité. Il s'agit d'être égoïste, mais d'une manière éclairée et raisonnable, et non passionnelle. L'exemple à donner est celui de la joie. Plus un homme se rendra joyeux, plus il sera apte à donner de la joie aux autres.

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aristippe de cyrène a écrit:
Le mot subsumer veut en lui-même dire "penser le particulier sous le général", donc pourquoi rajouter après "le particulier sous le général" ?

Vous voudriez nous enseigner la langue française quand vous venez à peine de découvrir le sens d'un mot, Aristippe. J'emploie une expression générale. Vous savez distinguer entre le général et le particulier, j'espère !

aristippe de cyrène a écrit:
Toutefois, même si on donne raison à Kant

Lisez Kant avant d'en parler et encore plus avant de savoir si la question consisterait à lui donner raison ou pas.

aristippe de cyrène a écrit:
et qu'on admet qu'on ne puisse pas former un concept du bonheur, cela ne signifie pas que le bonheur soit inatteignable, ni qu'il ne faille pas chercher à l'atteindre.

Vous arrivez à chercher des choses dont vous n'avez pas le concept, vous ? Autant vaut affirmer que vous les avez déjà trouvées avant de les chercher... A condition d'admettre que vous ne les trouvez que par hasard.

aristippe de cyrène a écrit:
Je n'ai jamais eu la prétention d'en être capable, loin de là

Sans blague ! et que faites-vous juste au-dessous ?
aristippe de cyrène a écrit:
Mais le bonheur ne peut être dû ni au hasard, ni à la volonté. Du moins pas complètement. Car l'homme sait ce qu'il doit faire pour tendre vers le bonheur (donc pas de hasard), mais il ne sait pas comment l'atteindre à coup sûr (donc pas de volonté). Ainsi le bonheur relève en partie de la volonté, et en partie du hasard, mais pas d'un des deux spécialement.

Sans compter que votre proposition n'a ni queue ni tête. Lisez-la attentivement.

aristippe de cyrène a écrit:
si quelqu'un écrit : "chaque homme recherche au plus haut point ce qui lui est utile", je ne vois pas comment on pourrait résumer autrement cela qu'en parlant d’égoïsme humain...

Si l'égoïsme résume l'utilité, et si, en plus, on peut interchanger iceux avec intérêt, maintenant...


Dernière édition par Euterpe le Sam 30 Juil 2016 - 0:17, édité 2 fois

descriptionLa place du bonheur dans la philosophie. - Page 4 EmptyRe: La place du bonheur dans la philosophie.

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Vous voudriez nous enseigner la langue française quand vous venez à peine de découvrir le sens d'un mot, Aristippe.

Vous vous méprenez, Euterpe. Cette réflexion n'était en aucun cas là pour jouer le condescendant ou quoi que ce soit d'autre, ce n'est pas du tout mon genre. Comme vous le dites, je venais de découvrir ce mot. Je suis donc allé en chercher le sens, et après l'avoir compris à peu près, j'ai relu votre phrase. Seulement je ne comprenais pas plus la phrase. J'ai donc fait plus de recherches sur le mot "subsumer" et j'ai trouvé cette définition : penser le particulier sous le général. J'ai ensuite remis cela dans la phrase et je vous ai donc dit cela, pour vous dire que ça m'avait embrouillé, voilà tout. Si vous y avez vu une "pique", alors je vous présente mes excuses, ce n'était pas le but.

Lisez Kant avant d'en parler

J'ai passé ce matin plus d'une heure à lire des extraits de Kant sur ce qu'il dit sur le bonheur.
Je n'ai lu que très peu de philosophie dans ma vie et ne connais pas grand chose en philosophie, c'est entendu. Mais je ne suis pas flasque, encore moins fainéant. Et je sais encore faire des recherches sur un philosophe et comprendre plus ou moins son point de vue sur une question. Je ne pense pas avoir à lire toute l’œuvre de Kant pour saisir son point de vue sur une problématique, comme je n'ai pas à lire tous les philosophes du monde pour pouvoir parler de philosophie. Sinon, autant quitter ce forum et revenir dans 40 ans, quand j'aurais acquis plus de connaissances et que je pourrais dire quelque chose sans qu'on me toise comme le jeunot-qui-ne-sais-rien.

et encore plus avant de savoir si la question consisterait à lui donner raison ou pas.

La question n'y est pas, et je n'ai jamais prétendu qu'elle y soit. J'ai évoqué le nom de Kant simplement parce que vous l'aviez cité plus haut sur la question du bonheur.

Vous arrivez à chercher des choses dont vous n'avez pas le concept, vous ? Autant vaut affirmer que vous les avez déjà trouvées avant de les chercher... A condition d'admettre que vous ne les trouvez que par hasard.

Vous n'avez pas tort sur ce point là. Je me suis mal exprimé.

que faites-vous juste au-dessous ?

J'exprime un point de vue. Je ne donne aucun exemple...
J'ai dit que j'étais incapable de donner "un exemple significatif, puis de le subsumer sous une catégorie suffisamment pertinente pour en proposer une définition". Cela ne veut pas dire que je me sens incapable d'exprimer une idée sur une notion.

Si l'égoïsme résume l'utilité

Je n'ai jamais entendu cela, et vous le savez. Le mot résumer était inadéquat, bien. Mais l'idée générale reste la même et reconnaissez que ce que dit Spinoza pourrait être assimilé à de l’égoïsme.


Dernière édition par aristippe de cyrène le Dim 12 Juin 2011 - 23:52, édité 3 fois

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aristippe de cyrène a écrit:
La manière égoïste dont parle Spinoza ne comprend pas l'exemple que vous avez cité. Il s'agit d'être égoïste, mais d'une manière éclairée et raisonnable, et non passionnelle. L'exemple à donner est celui de la joie. Plus un homme se rendra joyeux, plus il sera apte à donner de la joie aux autres.

Mais vous parliez d'être utile aux autres ! Je veux bien que la joie soit bienfaisante et qu'elle ait le pouvoir de se communiquer, mais j'ai rarement vu qu'elle soit utile, tout au plus peut-elle être très agréable. Peut-être Spinoza veut-il parler de quelque chose comme "l'intérêt bien entendu".
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