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La place du bonheur dans la philosophie.

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5 participants

descriptionLa place du bonheur dans la philosophie. - Page 3 EmptyRe: La place du bonheur dans la philosophie.

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aristippe de cyrène a écrit:
Le bonheur par définition

Il n'y a pas de définition du bonheur.

aristippe de cyrène a écrit:
Mais comme le remarque Spinoza, le fait que l’égoïsme règne, cela ne veut pas dire qu'il se fait au détriment des autres. Pour lui, quand un homme cherche son propre bonheur, il aide aussi le monde. En s'aidant soi, on aide les autres. Nous sommes égoïstes, certes. Mais nous pouvons être égoïstes ensemble et intelligemment.

Je ne vous parle pas d'égoïsme, mais du bonheur en tant qu'il est particulier. Les caractéristiques du bonheur sont exactement les mêmes que celles de l'accident, du hasard. Et vous transposez très mal Spinoza, qui définit la vie comme ce qui veut se maintenir, s'accroître. Il parle de la nature (qu'il s'agisse des hommes ou d'autre chose).


Dernière édition par Euterpe le Ven 14 Mar 2014 - 0:01, édité 1 fois

descriptionLa place du bonheur dans la philosophie. - Page 3 EmptyRe: La place du bonheur dans la philosophie.

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Il n'y a pas de définition du bonheur.

Pourquoi n'y en aurait-il pas ? Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas définir le bonheur.

Les caractéristiques du bonheur sont exactement les mêmes que celles de l'accident, du hasard.

Vous voulez dire que le bonheur serait dû au hasard ? Si oui, je ne suis pas du tout d'accord avec vous, ou en tout cas pas de manière aussi catégorique.

vous transposez très mal Spinoza, qui définit la vie comme ce qui veut se maintenir, s'accroître. Il parle de la nature (qu'il s'agisse des hommes ou d'autre chose).

Oui. "Persévérer dans son être" comme il dit. Mais je ne vois pas en quoi cela prouve que j'ai mal transposé Spinoza dans mon post. Car ce n'est même pas une affaire d'interprétation, auquel cas j'aurais pu aisément mal l’interprété. Là, je n'ai fait que le lire :Éthique IV, proposition XXXV :
c'est quand chaque homme recherche au plus haut point ce qui lui est utile que les hommes sont le plus utiles les uns aux autres

Aristippe a écrit:
Pour Spinoza, quand un homme cherche son propre bonheur, il aide aussi le monde.

C'est évidemment moins bien formulé que Spinoza. Mais je ne pense pas qu'on puisse dire qu'il y a ici une transposition erronée de sa pensée.

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aristippe de cyrène a écrit:
Pourquoi n'y en aurait-il pas ? Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas définir le bonheur.
Une définition suppose un concept. Pour qu'il y ait concept, il faut pouvoir subsumer le particulier sous le général.

aristippe de cyrène a écrit:
Vous voulez dire que le bonheur serait dû au hasard ? Si oui, je ne suis pas du tout d'accord avec vous, ou en tout cas pas de manière aussi catégorique.
Dans ce cas, trouvez des exemples significatifs, puis subsumez-les sous une catégorie suffisamment pertinente pour en proposer une définition.

aristippe de cyrène a écrit:
Oui. "Persévérer dans son être" comme il dit. Mais je ne vois pas en quoi cela prouve que j'ai mal transposé Spinoza dans mon post. Car ce n'est même pas une affaire d'interprétation, auquel cas j'aurais pu aisément mal l’interprété. Là, je n'ai fait que le lire : Éthique IV, proposition XXXV :
c'est quand chaque homme recherche au plus haut point ce qui lui est utile que les hommes sont le plus utiles les uns aux autres
Aristippe a écrit:
Pour Spinoza, quand un homme cherche son propre bonheur, il aide aussi le monde.
C'est évidemment moins bien formulé que Spinoza. Mais je ne pense pas qu'on puisse dire qu'il y a ici une transposition erroné de sa pensée.
Ce n'est pas une affaire d'interprétation ? Il vous a suffi... de le lire, dites-vous. Vous utilisez d'abord le mot égoïsme, puis vous citez Spinoza qui emploie le mot utile, et vous vous citez vous-même employant le mot bonheur. Ça fait beaucoup de confusion pour si peu de mots employés.

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Ici, on pourrait remplacer "bonheur" par "bien". Les hommes recherchent ce qui leur apporte du bien. Reste à voir si la recherche du bien (individuel ou collectif) est ou pas ce qu'on appelle le "bonheur".

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subsumer le particulier sous le général.

Le mot subsumer veut en lui-même dire "penser le particulier sous le général", donc pourquoi rajouter après "le particulier sous le général" ? Cela m'a quelque peu embrouillé pour comprendre ce que vous vouliez dire, mais je crois avoir compris. Je vais réfléchir sur cela, c'est assez intéressant.
Toutefois, même si on donne raison à Kant et qu'on admet qu'on ne puisse pas former un concept du bonheur, cela ne signifie pas que le bonheur soit inatteignable, ni qu'il ne faille pas chercher à l'atteindre.

Dans ce cas, trouvez des exemples significatifs, puis subsumez-les sous une catégorie suffisamment pertinente pour en proposer une définition.

Je n'ai jamais eu la prétention d'en être capable, loin de là.

Mais le bonheur ne peut être dû ni au hasard, ni à la volonté. Du moins pas complètement. Car l'homme sait ce qu'il doit faire pour tendre vers le bonheur (donc pas de hasard), mais il ne sait pas comment l'atteindre à coup sûr (donc pas de volonté). Ainsi le bonheur relève en partie de la volonté, et en partie du hasard, mais pas d'un des deux spécialement.
Vous utilisez d'abord le mot égoïsme, puis vous citez Spinoza qui emploie le mot utile

Je ne prétends pas comprendre tout, mais si quelqu'un écrit : "chaque homme recherche au plus haut point ce qui lui est utile", je ne vois pas comment on pourrait résumer autrement cela qu'en parlant d’égoïsme humain...

Définition de l’égoïsme : "Attitude ou conduite de celui qui, le plus souvent consciemment, ne se préoccupe que de son intérêt"
Y a-t-il loin entre cette définition et la proposition de Spinoza ? Je ne crois pas.

Par contre, pour ce qui est de l'emploi du mot bonheur, j'avoue que c'était maladroit, veuillez m'excuser.

Ici, on pourrait remplacer "bonheur" par "bien". Les hommes recherchent ce qui leur apporte du bien.

Exactement.

Reste à voir si la recherche du bien (individuel ou collectif) est ou pas ce qu'on appelle le "bonheur".

Aristote fait dans L'Éthique à Nicomaque ce rapprochement il me semble, non ?
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