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Critique de la raison pure

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anormal
Dienekes
Vangelis
etoilefilante
Crosswind
aliochaverkiev
10 participants

descriptionCritique de la raison pure - Page 4 EmptyRe: Critique de la raison pure

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L'étude de Kant proposée par aliochaverkiev me séduit n'étant pas non plus philosophe (littéraire, enseignante en français, simplement très intéressée par la philosophie).
Cette étude, présentée ainsi, situe déjà Kant dans le contexte de l'époque avec les idées révolutionnaires qu'il va véhiculer. Monsieur Vangelis peut-être pourrait apporter une dimension nouvelle sur ce qui motive Kant " pour opérer un changement de perspective", un point de vue supplémentaire pour éclairer cette leçon qui est conçue pour venir en aide à une "élève", et diffuser les idées de Kant, selon la sensibilité de l'auteur du haut de son parcours scientifique. Cela aiderait à ma compréhension.

descriptionCritique de la raison pure - Page 4 EmptyRe: Critique de la raison pure

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aliochaverkiev, une petite suggestion concernant la forme, il me semble que vous gagneriez en clarté à vous référer régulièrement au texte de Kant. Ce que vous tentez de déplier ici, c’est justement la Critique de la raison pure. Votre explication devrait donc s’appuyer systématiquement sur le texte. Par ailleurs, ça devrait également vous aider à cadrer le fond.

Enfin, pour toute citation, veillez à utiliser la balise adéquate (balise 'Citer' dans le menu), votre texte gagnera en lisibilité.

descriptionCritique de la raison pure - Page 4 EmptyRe: Critique de la raison pure

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Je vais en définitive revoir ma méthode; j'avais l"intention de recopier ici le texte du début de l'étude entrepris avec Anna. Cette étude avait d'abord consisté à commenter Luc Ferry et accessoirement  Rivelaygue dans la mesure où ces auteurs permettaient d'entrer ensuite plus facilement dans la compréhension du texte de Kant. Malheureusement au fur et à mesure que j'avançais dans le texte du philosophe je me suis aperçu que M. Luc Ferry et M. Rivelaygue commettaient de sérieuses erreurs d'interprétations. Page 59 (Kant de M. Luc Ferry) M. Ferry écrit ainsi  : " la chose en soi ne devra plus être comprise comme une réalité extérieure à la représentation, comme une cause des représentations, mais comme le fait même de la représentation...la chose en soi n'est dès lors pas différente du phénomène". Mais page 125 de la Critique, Kant écrit que "la chose en soi n'est aucunement connue, ni ne peut l'être" (fin de page). La chose en soi reste donc bien mentionnée par Kant et n'est absolument pas identifiée au phénomène. En ce qui concerne M. Rivelaygue, hormis pour le moment une petite erreur dans le nombre de paragraphes afférents à un certain raisonnement de Kant (erreur vénielle bien sur), ce qui est plus grave c'est qu'il traite de l'espace et du temps en même temps en soulignant que ce qui est vrai pour l'espace est vrai pour le temps, et qu'il n'est pas nécessaire de différencier l'un de l'autre (dans l'étude conduisant à les présenter comme des formes a priori de l'intuition). Or lorsque je suis arrivé au passage sur le temps il m'est apparu que l'étude du temps diverge sérieusement de celle de l'espace chez Kant
Je vais donc choisir d'entrer directement dans le texte de Kant, quitte à faire quelques aller et retour avec les deux auteurs précités afin de mieux comprendre la pansée de  Kant.

descriptionCritique de la raison pure - Page 4 EmptyRe: Critique de la raison pure

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aliochaverkiev a écrit:
 Page 59 (Kant de M. Luc Ferry) M. Ferry écrit ainsi  : " la chose en soi ne devra plus être comprise comme une réalité extérieure à la représentation, comme une cause des représentations, mais comme le fait même de la représentation...la chose en soi n'est dès lors pas différente du phénomène". Mais page 125 de la Critique, Kant écrit que "la chose en soi n'est aucunement connue, ni ne peut l'être" (fin de page). 


Ce qu'écrit Ferry ne peut être aussi rapidement rangé dans la case de l'erreur. Chez Kant, la chose en soi n'est en effet rien de substantiel, rien d'extérieur, pas plus que la cause des représentations. Si l'on pousse le raisonnement à fond, la chose en soi joue le [i]rôle[/] de milieu indéterminé, entièrement immanent, à partir duquel la polarité objet-sujet peut se faire jour. l'origine de ce milieu indéterminé que l'on pourrait, je dis bien pourrais et ce avec d'énormes pincettes, rapprocher du fait conscient primaire, du fait qu'il "y a" expérience, n'est pas explicité par Kant.

descriptionCritique de la raison pure - Page 4 EmptyRe: Critique de la raison pure

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etoilefilante a écrit:
Vangelis peut-être pourrait apporter une dimension nouvelle  sur ce qui motive Kant " pour opérer un changement de perspective", un point de vue supplémentaire pour éclairer cette leçon qui est conçue pour venir en aide à une "élève", et diffuser les idées de Kant,  selon la sensibilité de l'auteur du haut de son parcours scientifique. Cela aiderait à ma compréhension.


Kant veut sauver la métaphysique. Or, il se demande pourquoi les sciences comme la mathématique, la logique ou la physique (dans une certaine mesure) réussissent si bien, alors que la métaphysique se perd en conjectures. En étudiant les mathématiques, il constate qu'elles possèdent une connaissance a priori, c'est-à-dire avant toute expérience, et qui s'applique à l'objet. En effet, quand je m'apprête à faire une addition, je n'ai pas besoin de connaître les objets de cette addition ; je reste dans le cadre fixé par les mathématiques et en applique ses lois. De plus, les objets mathématiques sont entièrement pures parce qu'ils ne découlent pas de l'expérience (Kant parlera de raison pure dans la même acception).  Et ça marche à tous les coups, quels que soient les objets de l'addition (les chiffres, en l'occurrence). Donc ce sont les mathématiques qui initient le résultat que je vais avoir de cette addition avant même que je ne fasse l'expérience de l'addition. Ces conditions mathématiques font entrevoir à Kant deux qualités dans leurs positions a priori. La première est la nécessité, car  cela signifie qu'il y a nécessairement quelque chose d'autre que l'expérience, comme par exemple des concepts, pour structurer et rendre possible l'expérience mathématique. Et la seconde est son caractère universel, car l'expérience seule ne peut pas prétendre à l'universalité. Ainsi, ces conditions doivent être a priori, c'est-à-dire avant l'expérience.
Il faut donc s'inspirer de ces sciences qui réussissent et essayer de les appliquer à la métaphysique. Et Kant en déduit qu'il faut que ce soit l'homme lui-même qui pose les conditions de la possibilité de connaissance sur l'objet, et cela avant toute expérience (a priori), car l'objet seul, sans concept pour le structurer, ne peut rien nous dire. Ainsi, l'ancien paradigme qui faisait que l'objet nous donnait tout de lui est caduc. Kant va donc partir de l'homme pour arriver à l'objet, et non l'inverse. C'est la fameuse révolution Kantienne, inspiré dans sa dénomination de la révolution copernicienne.
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