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Dieu comme objet d'expérience sensible.

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+3
June
Silentio
Nabuchodonosor
7 participants

descriptionDieu comme objet d'expérience sensible. - Page 2 EmptyRe: Dieu comme objet d'expérience sensible.

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toniov a écrit:
Cependant il y a là un a priori qui est aussi le résultat de la subjectivité car on ne sait pas du tout s'il existe un "réel en soi" et on suppose qu'il existe puisqu'on le distingue de la "déformation" consécutive au regard subjectif. Il n'est pas exclu - puisque invérifiable - que rien n'existe en soi et que notre subjectivité soit partie intégrante de "objectivité" du monde. La question de faire ou de ne pas faire l'expérience du réel disparaît alors car à chaque instant nous faisons l'expérience du réel : notre subjectivité EST le réel.

Kant traite de cela dans la seconde préface me semble-t-il.
Kant, CRPure a écrit:
[B XXVI] Cependant, et il faut bien le remarquer, cette réserve est toujours à faire, que bien que nous ne connaissions pas ces objets comme chose en soi, du moins devons-nous pouvoir les penser*. Autrement, en effet, il en résulterait cette proposition absurde, qu'il y aurait [B XXVII] un phénomène sans rien qui apparaisse.

L'argument d'absurdité ne me semble pas vraiment être un argument... c'est juste que sinon on tombe dans l'idéalisme de Berkeley.

Qu'en pensez-vous ?

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Nabuchodonosor a écrit:
Kant, CRPu a écrit:
[B XXVI] Cependant, et il faut bien le remarquer, cette réserve est toujours à faire, que bien que nous ne connaissions pas ces objets comme chose en soi, du moins devons-nous pouvoir les penser*. Autrement, en effet, il en résulterait cette proposition absurde, qu'il y aurait [B XXVII] un phénomène sans rien qui apparaisse.

L'argument d'absurdité ne me semble pas vraiment être un argument... c'est juste que sinon on tombe dans l'idéalisme de Berkeley.

Qu'en pensez-vous ?

Il ya bien un phénomène et il ya bien quelque chose qui apparaît, puisque nous pouvons le penser. Donc la question ne se pose pas, me semble-t-il (Si l'absurdité est définie ainsi : un phénomène sans rien qui apparaisse).
Par contre avancer que "nous ne connaissons pas ces objets comme choses en soi" ne repose sur rien, si ce n'est sur cet a priori : il existe une chose en soi.

descriptionDieu comme objet d'expérience sensible. - Page 2 EmptyRe: Dieu comme objet d'expérience sensible.

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En fait, je trouve ce passage ambigu car il me semble que Kant fait porter l'absurdité sur le fait que le phénomène ne peut apparaître sans "être l'apparaître de quelque chose d'autre", c'est-à-dire de la chose en soi qui, on est d'accord, est un a priori. Or ce qui est absurde, c'est bien de dire : "il y a de l'apparaître qui n’apparaît pas" ou pour le dire autrement : "il y a quelque chose dans ma tête qui n'est rien dans ma tête".

C'est le "rien" de la citation qui m'embrouille...
Cependant, et il faut bien le remarquer, cette réserve est toujours à faire, que bien que nous ne connaissions pas ces objets comme chose en soi, du moins devons-nous pouvoir les penser*. Autrement, en effet, il en résulterait cette proposition absurde, qu'il y aurait un phénomène sans rien qui apparaisse

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Il me semble que le "rien" renvoie à la conscience. C'est-à-dire qu'il pourrait y avoir des phénomènes - mouvements, énergie - sans qu'aucune conscience ne puisse se les représenter. Donc, pour la conscience, rien. Mais même cela n'est pas certain car cette idée de "rien" résulte d'une observation (et ce qui observe c'est la conscience).

descriptionDieu comme objet d'expérience sensible. - Page 2 EmptyRe: Dieu comme objet d'expérience sensible.

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Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi Kant avait besoin d'une chose en soi pour expliquer les phénomènes. De même que chez lui, la raison juge la raison. C'est un philosophe que je trouve confus. Il me semble de plus que Schopenhauer, en s'embarrassant lui aussi de cette chose en soi kantienne, a beaucoup perdu en clarté.
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