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Philosophie analytique, philosophie linguistique, philosophie du langage, phénoménologie.

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Oui, mais ce n'est pas constructif.


"Être constructif", sur un forum philosohique, c'est poser philosophiquement des problèmes et tenter de les résoudre (ou de les dissoudre) avec les ressources conceptuelles que fournit la philosophie. La "constructivité" que vous défendez est celle des réseaux sociaux (like, dislike), non celle d'un forum philosophique.

Vous soliloquez.


D'abord le soliloque consistant, si je ne m'abuse, à tenir un discours pour soi-même, le fait
- que je réponde à des propos tenus par d'autres que moi-même
- que vous-même répondiez à mes propos
montrent que le terme "soliloque" est, en l'occurrence, inapproprié. Sauf à considérer que tout argument qui vous réfute relève du soliloque, ce qui est encore un autre problème.

Ensuite le soliloque n'est pas nécessairement dépourvu de constructivité philosophique. L'ouvrage principal du philosophe stoïcien Marc-Aurèle a pour titre Soliloques. Je vous laisse conclure.

Dernière édition par PhiPhilo le Mar 11 Juin 2019 - 10:16, édité 1 fois (Raison : ajout)

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Je n'ai pas l'intention de conclure. Je continue à essayer de comprendre ce qui se passe ici. Comme le problème tourne autour d'un sujet qui ne m'intéresse pas, cela risque de prendre encore beaucoup de temps, à moins que je ne trouve un livre traitant de la vanité de la philosophie du langage face à l'étude scientifique du langage. Je n'y crois pas. Néanmoins, je réaffirme que vos interventions ont le vicieux défaut de désamorcer des réflexions philosophiques qui pourraient se faire sans analyse de chaque mot, de chaque phrase, plutôt que d'essayer de comprendre au moyen de questions ce que l'intervenant souhaite dire. A défaut d'information sur le fond de cette affaire, je continue à trouver cela très louche. Peut-être en est-il ainsi depuis que la philosophie du langage ou la philosophie linguistique existent, pour ceux qui ne s'intéressent pas à la langue qui, ne vous en déplaise, vénéré Maître, ne représente pas toute la réalité. En conséquence, pour le moment, je propose de renommer ce forum (plutôt que forum de PhiPhilo, en supposant que le problème ne vienne pas seulement de votre personnalité) : forum de philosophie du langage.

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PhiloGL a écrit:
Je réaffirme que vos interventions ont le vicieux défaut de désamorcer des réflexions philosophiques qui pourraient se faire sans analyse de chaque mot, de chaque phrase, plutôt que d'essayer de comprendre au moyen de questions ce que l'intervenant souhaite dire


"En philosophie une question se traite comme une maladie"(Wittgenstein, Recherches Philosophiques, §255)"

Je me propose ici de montrer par un exemple à la fois ce que fait la philosophie analytique et ce que sont ses relations avec la philosophie dite "continentale". Cet exemple est tiré de l'ouvrage paru aux éditions de Minuit sous le titre la Philosophie Analytique qui n'est rien d'autre que le compte-rendu d'une rencontre qui a eu lieu dans l'enceinte de l'abbaye de Royaumont en 1958 et qui a permis à quelques représentants des deux courants de "débattre" (je mets entre "..." car quiconque a ce compte-rendu sous les yeux peut constater qu'il s'est agi d'un dialogue de sourd !). Mon exemple va consister à résumer la conférence donnée à cette occasion par Bernard Williams sur le thème : "la certitude du cogito". 
Williams commence par rappeler l'une des formulations les plus classiques du cogito cartésien :
"Et remarquant que cette vérité "je pense donc je suis" était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeais que je pouvais la recevoir sans scrupules pour le premier principe de la philosophie que je cherchais."    (Descartes, Discours de la Méthode, iv)

Ce qui importe à Williams ici, c'est la nature de l'inférence logique qui justifie la présence du connecteur logique "donc" dans "je pense donc je suis". 

Première hypothèse, on pourrait penser qu'il y a dans cette formule la mineure et la conclusion d'un syllogisme dont la majeure serait sous-entendue. Ce syllogisme aurait alors la forme suivante : 
- majeure (implicite) : tout ce qui pense est 
- mineure (explicite) : or je pense (le je pense)
- conclusions (explicite) : donc je suis (le je est).

 Mais, précise Williams, "pour pouvoir affirmer que tout ce qui pense existe, il faudrait, en toute rigueur, que je connusse l'existence d'au moins une chose pensante. Or c'est précisément ce que je suis censé découvrir dans le cogito" (la Certitude du Cogitoin la Philosophie Analytique). Et en effet, "tout ce qui pense est" s'analyse en "pour tout x, si x pense alors est" qui est donc de la forme "p implique q". Or, si p n'est pas assertée, l'implication est dépourvue de signification (comme disaient les scolastiques : ex falso quodlibet sequitur). Et, justement, il y a là deux problèmes. D'abord, par la méthode du doute radical, Descartes a exclu, par principe, que quoi que ce soit existât : "Je me résolus de feindre que toutes les choses qui m'étaient jamais entrées en l'esprit n'étaient non plus vraies que les illusions de mes songes" (Descartes, Discours de la Méthode, iv). Ensuite, et, par voie de conséquence, il s'agit de passer au crible toutes les existences réelles ou possibles pour, éventuellement, constater que certaines d'entre elles seraient nécessaires dans le sens où elles échapperaient au doute : "Il fallait que je rejetasse comme absolument faux tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute, afin de voir s'il ne resterait point après cela quelque chose en ma créance qui fût entièrement indubitable" (Descartes, Discours de la Méthode, iv). Et la première vérité hors de doute à quoi aboutit le raisonnement de Descartes, c'est (reprenant Augustin dans la Cité de Dieu, XI, 26) : si fallor sum, "si je me trompe, j'existe", sous-entendu, il y a au moins une chose qui existe, c'est moi-en-tant-que-je-me-trompe. En toute rigueur pyrrhonienne, on ne voit pas très bien pourquoi celui qui se trompe devrait exclure du champ de ses illusions l'existence qui s'attache au fait de se tromper, sauf à l'admettre comme majeure implicite. Mais alors, comme le dit Williams, on ne peut pas prétendre conclure une proposition ("j'existe comme être pensant") déjà présupposée en prémisse. Bref, sauf à admettre que Descartes commet une grossière pétition de principe, la formulation cartésienne du cogito ne recèle aucun syllogisme latent dans la mesure où la fameuse "majeure cachée" (tout ce qui pense est) n'est pas établie.

Deuxième hypothèse, celle que fait Kant : "
le "je pense", comme on l'a déjà dit, est une proposition empirique et renferme la proposition "j'existe". Mais je ne puis pas dire : tout ce qui pense existe, car alors la propriété de la pensée ferait de tout être qui la possède un être nécessaire" (Kant, Critique de la Raison Pure, III, 274 n.). Dans ce cas, le "donc" de "je pense donc je suis" signifierait ou bien "je pense donc je suis-nécessairement", ou bien "je me sens penser donc-nécessairement je suis". Or, souligne Williams, Kant commet coup sur coup deux erreurs. 
Première erreur, en disant "je ne puis pas dire : tout ce qui pense existe, car alors la propriété de la pensée ferait de tout être qui la possède un être nécessaire", Kant passe abusivement de la forme "il est nécessaire que [si p alors q]" ("il est nécessaire que si quelque chose pense, alors cette chose existe") à la forme "si p [alors il est nécessaire que q]" ("si une chose pense il est nécessaire que cette chose existe"). Or, comme Quine l'a montré ces deux formes ne sont pas équivalentes. Exemple "il est nécessaire que si un nombre de planètes est égal à 9, alors ce nombre est égal à 9" n'équivaut pas à "si un nombre de planètes est égal à 9 (e.g. celui du système solaire), alors il est nécessaire qu'il en soit ainsi", la première proposition étant tautologique, et la deuxième tout bonnement fausse (cf. les débats qui ont eu lieu en 2006 et qui ont porté sur la question de savoir si Pluton devait être considérée comme la neuvième planète du système solaire). Bref, en toute rigueur logique, "je pense donc je suis" n'encourt pas le risque de faire des êtres pensants des êtres dont l'existence est nécessaire car "je pense donc je suis " ne sous-entend pas "je pense donc je suis- nécessairement".
Deuxième erreur de Kant : si, comme il le dit, "le "je pense" [...] est une proposition empirique et renferme la proposition "j'existe"", alors, nous dit Bernard Williams "une inférence serait possible de ego sum cogitans à ego sum par une inférence analogue à celle que l'on pourrait faire entre ego sum ambulans à ego sum"(Williams, la Certitude du Cogitoin la Philosophie Analytique). Ce qui, bien entendu, est totalement opposé à la démarche de Descartes : il ne suffit pas de constater empiriquement que x est A (A étant un attribut quelconque) pour avoir le droit de conclure que x est. Bien au contraire puisque Descartes a bien pris soin préalablement d'user de l'arme pyrrhonienne que constitue l'argument du rêve pour mettre en doute définitivement tous les attributs empiriques qui, putativement, "sont non plus vrais que les illusions de mes songes"(Discours de la Méthode, iv). L'hypothèse kantienne selon laquelle le cogito cartésien serait une sorte de chimère logique qui serait à la fois nécessaire et empirique ne semble donc pas non plus devoir être retenue. Non. "Je pense donc je suis" veut bien dire, comme l'explique Descartes, "je pense, donc-nécessairement je suis" et non pas "je pense donc je suis-nécessairement", ni, encore moins, "je me sens penser donc-nécessairement je suis". 

Bernard Williams propose alors deux clés interprétatives concernant la nature de l'inférence logique constitutive du 
cogito cartésien. 

Première clé, le "donc" serait un connecteur de présupposition et non d'implication :
"Si l'on a une proposition de la forme F(a) où représente le prédicat et représente un nom propre, un pronom ou une paraphrase descriptive [...], la proposition F(a) présuppose dans une certaine mesure qu'il existe quelque chose qui corresponde à ce a. La relation de présupposition paraît différente de la relation d'implication en ceci : si p implique q et si est faux, alors est également faux ; mais si p présuppose q et si est faux, alors n'est ni vrai ni faux." (Williams, la Certitude du Cogitoin la Philosophie Analytique)

En effet, si je dis que la présence d'un carré implique la présence d'un quadrilatère et que je ne me trouve pas en présence d'un quadrilatère, alors je n'aurai, a fortiori, pas non plus affaire à un carré. Mais si je dis qu'un contrat présuppose le libre consentement du signataire et qu'il s'avère que ce libre consentement a fait défaut, alors le contrat n'est ni valide ni invalide, il est réputé n'avoir jamais existé (il est "nul et non-avenu" comme on dit en l'occurrence). Il en va de même pour le cogito cartésien. On a vu plus haut que "je pense donc je suis" ne peut pas vouloir dire "je pense implique que je suis", car cette proposition jouerait le rôle de la majeure d'un syllogisme implicite, hypothèse que nous avons écartée. Tandis que si "je pense donc je suis" signifie "je pense présuppose que je suis", alors, si par extraordinaire je n'étais point, la proposition "je pense" serait non pas fausse (ce qui, on l'a vu, viderait l'inférence de toute signification), mais inexistante, "nulle et non-avenue". Et il n'est pas du tout interdit de croire que c'est ce que voulait dire Descartes lorsqu'il écrit : "Je pris garde que, pendant que je voulais penser que tout était faux, il fallait bien que moi qui le pensais fusse quelque chose" (Descartes, Discours de la Méthode, iv). Effectivement, Descartes à l'air de dire que je ne peux pas ne pas être, parce que, si tel était le cas, "je pense" ne serait non pas faux (dans le sens où, à la place de penser, je pourrais v-erv étant le radical d'un verbe quelconque), mais proprement inconcevable : "je pense présuppose que je suis" parce que si je ne suis pas, non seulement je ne pense pas, mais la pensée elle-même n'existe pas faute de substrat.

Deuxième clé, le mot "je" commun à "je pense" et à "je suis", n'est pas, contrairement aux apparences, un pronom personnel :
"Il faut remarquer l'ambiguïté qui plane autour du mot "je" quand nous lisons Descartes, et que nous retrouvons, chez tous les philosophes qui posent des questions du genre "que sais-je ?". Le "je" dans des phrases de ce genre est presque un tour de passe-passe stylistique, il est souvent pris dans un sens impersonnel et général." (Williams, la Certitude du Cogitoin la Philosophie Analytique)

Autrement dit, le "je" de "je pense donc je suis" ne réfère à aucun individu en particulier, ni à Descartes, ni à personne d'autre. Ce serait alors un "tour de passe-passe stylistique" qui consisterait à énoncer avec les règles d'expression que connaît Descartes, la proposition canonique suivante : "pour tout xx pense présuppose que x existe". Ce qui est une proposition générale qui peut se paraphraser de la façon suivante : si x n'existe pas, la fonction F(x) est inconcevable (exemple : "pour tout x appartenant à l'ensemble des réels positifs, si x n'existe pas dans l'ensemble des réels positifs, la fonction <>[/i] est inconcevable dans l'ensemble des réels positifs). Finalement, dire "je pense donc je suis", cela équivaut à dire que "il existe au moins un x (un être, quelque chose) dont on peut affirmer avec vérité qu'il pense", car si tel n'était pas le cas, il n'y aurait point de pensée. Or il y a bien de la pensée : la preuve, c'est que je (René Descartes) me trompe, etc.
Notons au passage que cette reformulation générale et impersonnelle qu'opère Bernard Williams ici du "je pense donc je suis" est conforme à l'un des paradigmes fondateurs de la philosophie analytique qui refuse, à la suite d'ailleurs de Kant, de considérer l'existence comme un prédicat mais la requalifie en connecteur logique (par exemple, pour reprendre un exemple cher à Russell, "Dieu existe" se paraphrase désormais par "il existe un x et un seul tel que cet x est appelé Dieu", ou encore, comme l'a dit Frege, dire qu'une chose existe, c'est nier le nombre zéro). 

Voilà un exemple du modus operandi qui caractérise, en général, la philosophie analytique et qui la distingue de la philosophie dite "continentale" (sous-entendu "qui a cours sur le vieux continent"). Personnellement, j'ai l'habitude de dire : lorsque le sage philosophe continental montre la lune (l'Être), le naïf philosophe analytique regarde le doigt (le langage).

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"Je n'ai pas l'intention de conclure. Je continue à essayer de comprendre ce qui se passe ici. Comme le problème tourne autour d'un sujet qui ne m'intéresse pas, cela risque de prendre encore beaucoup de temps, à moins que je ne trouve un livre traitant de la vanité de la philosophie du langage face à l'étude scientifique du langage. Je n'y crois pas. Néanmoins, je réaffirme que vos interventions ont le vicieux défaut de désamorcer des réflexions philosophiques qui pourraient se faire sans analyse de chaque mot, de chaque phrase, plutôt que d'essayer de comprendre au moyen de questions ce que l'intervenant souhaite dire. A défaut d'information sur le fond de cette affaire, je continue à trouver cela très louche. Peut-être en est-il ainsi depuis que la philosophie du langage ou la philosophie linguistique existent, pour ceux qui ne s'intéressent pas à la langue qui, ne vous en déplaise, vénéré Maître, ne représente pas toute la réalité. En conséquence, pour le moment, je propose de renommer ce forum (plutôt que forum de PhiPhilo, en supposant que le problème ne vienne pas seulement de votre personnalité) : forum de philosophie du langage."


en redonnant ici in extenso l'intervention de PhiloGL, j'ai tout de même mis en gras ce qui est frappé au coin du bon sens et devrait nous donnez un point de limite d'acceptabilité entre "l'activité littéraire" et "l'activité philosophique", là où celui qui est décrié semble ne plus admettre de limites, ni théorique ni pratique...




pour donner exemplarité de cette confusion, cette dernière phrase  : "Voilà un exemple du modus operandi qui caractérise, en général, la philosophie analytique et qui la distingue de la philosophie dite "continentale" (sous-entendu "qui a cours sur le vieux continent"). Personnellement, j'ai l'habitude de dire : lorsque le sage philosophe continental montre la lune (l'Être), le naïf philosophe analytique regarde le doigt (le langage)." où son auteur veut parfaire une distinction notionnelle par une opposition optionnelle, en l'occurrence si la philosophie regarde le doigt c'est pour voir la direction de l'objet donc sa position dans l'espace du dialogue, alors que le "sage occidentale" connaît déjà la position de la lune et veut juste partager une information, car autant le premier recherche la cohérence du dire au fait autant le deuxième recherche la cohésion du fait au dire...

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 où son auteur veut parfaire une distinction notionnelle par une opposition optionnelle, en l'occurrence si la philosophie regarde le doigt c'est pour voir la direction de l'objet donc sa position dans l'espace du dialogue, alors que le "sage occidentale" connaît déjà la position de la lune et veut juste partager une information, car autant le premier recherche la cohérence du dire au fait autant le deuxième recherche la cohésion du fait au dire...


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