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descriptionComment dépasser l'échec des économies socialistes ? EmptyComment dépasser l'échec des économies socialistes ?

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Qu’est-ce que le socialisme ? Permettez-moi de citer Wikipédia.
D'un point de vue académique, le socialisme désigne un ensemble de doctrines économiques fondées sur la propriété collective des moyens de production ou du moins la critique de la propriété privée de ceux-ci par opposition au capitalisme.


Depuis la Révolution Française, un grand nombre de mouvements politiques se sont développés sur cette base. Tous s’accordent sur le point qu’en système capitaliste - alias économie libérale -, les propriétaires d’entreprises exploitent les salariés, ce qui entraîne des inégalités sociales parfois insupportables.

A partir de là, les uns, les plus nombreux, veulent établir la propriété collective des entreprises, c'est-à-dire l’économie socialiste. Dans ce groupe, les partis communistes veulent y parvenir par la révolution, par la violence s’il le faut. Les partis socialistes veulent y arriver de manière démocratique, de réforme en réforme. Les partis anarchistes veulent une économie socialiste sans État, autogérée.

D’autres, tels les radicaux socialistes, veulent conserver l’économie capitaliste en la gérant de façon à gommer les injustices et les autres défauts du système.

Où en sommes-nous, maintenant, après 2 siècles de tentatives diverses ? Partout où elle a été mise en œuvre, l’économie socialiste a échoué. Et au sein des sociétés capitalistes, sauf circonstances exceptionnelles, les entreprises collectives se montrent moins performantes que leurs concurrentes privées.

J’ai développé cela dans un passage de mon roman philosophique, vers la fin du chapitre 4(a), sous le titre : Qu’est-ce qui a provoqué la chute du communisme dans le bloc soviétique ?

Je me cite :
le matérialisme historique orthodoxe enseigne que l’économie socialiste est la meilleure alors qu’elle n’a jamais produit que la médiocrité généralisée, quand ce n’était pas la pauvreté. L’économie libérale s’appuie lourdement sur l’égoïsme et l’économie socialiste fait largement appel à l’altruisme. Connaissant le grand amour de l’homme pour son ego, vous savez pourquoi le capitalisme triomphe. En pays capitaliste, pour un propriétaire d’entreprise, le moyen ordinaire de faire fortune, c’est d’amener ses employés à produire un maximum de richesses. Ainsi, en travaillant pour son cher « Moi », il contribue à l’enrichissement du pays. En pays communiste, pour un chef d’entreprise, le moyen ordinaire de faire fortune était de plaire aux dirigeants, de ne pas mécontenter ses employés et de détourner les biens de l’état. Travaillant lui aussi pour son cher « Moi », il contribuait trop souvent à l’appauvrissement de son pays

descriptionComment dépasser l'échec des économies socialistes ? EmptyRe: Comment dépasser l'échec des économies socialistes ?

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Bonjour, permettez-moi de répondre à cette veille publication, si cela est possible.
 
Tout d'abord reprenons le titre :
Georges Réveillac a écrit:
comment dépasser l'échec des économies socialistes ?

Qu'est-ce que l'échec socialiste ?  Avez-vous vu un échec ou des échecs ? Et cette réflexion a toute son importance. Je m'explique. On dit, d'une façon populaire : "c'est une politique libérale ou c'est une politique sociale", pour désigner des décisions prises par le gouvernement. Autrement dit les prises de décision peuvent être sociales ou libérales en fonction des problématiques. Le but étant (pour un gouvernement qui joue son rôle) de faire le meilleur choix. 

Par exemple :
- en 1993, entrée en vigueur du grand marché unique (privatisations). Voilà une décision libérale prise par un parti socialiste (présidence Mitterrand). 
- en 1988, création du RMI. là c'est une décision sociale (même présidence). 
Dans un cas purement pratique, l'échec du socialisme revient à unifier toutes les mesures sociales mises en place depuis que l'on a la volonté d'obtenir un peu plus d'égalité sociale

Georges Réveillac a écrit:
les radicaux socialistes

Pourquoi différenciez-vous un groupe de socialiste par rapport d'un autre ? 

Les socialistes ont en effet plusieurs courants de pensée. Ils sont hétérogènes et bien souvent ils sont hétérodoxes, c'est-à-dire contre l'orthodoxie néolibérale. De la même manière on retrouve dans le libéralisme les libertariens, les anarchistes, les ultralibéraux, les minarchistes, etc. On retrouve pour les socialistes, des socialistes utopiques, des sociaux-démocrates, des écologistes même...
Qu'est-ce à dire ? On peut dire que votre critique à un portée générale, englobante, elle manque de détail. Qui sont les socialistes de votre publication ? 

Georges Réveillac a écrit:
Partout où elle a été mise en œuvre, l’économie socialiste a échoué.

Pourquoi dire cela ? Est-ce vérifié ? Avez-vous des exemples ? Ne sommes-nous pas, de nos jours, en partie gouvernés par une politique sociale ? 

Enfin, pour finir, je voulais revenir sur les courants politiques/économiques. 
Tous les dogmes ou courants sont néfastes ou erronés, si l'on creuse un peu. — Cf. ceux du libéralisme avec ses nombreux théorèmes : théorème d'impossibilité d'Arrow (ou « paradoxe d'Arrow ») (Nobel 1972), Théorie de l’optimum du second rang de Lipsey-Lancaster (1956), théorème de Grossman-Stiglitz (1980). — Ou encore Le socialisme de Ludwig Von Mises notamment, où l'on peut lire :

Ludwig Von Mises a écrit:
une des tricheries intellectuelles du socialisme moderne consiste à mettre l’accent sur l’esprit dont il est animé, en présentant comme accessoires les règles et les institutions qui en opèrent la réalisation. Le socialisme par ce moyen se présente comme le seul porte-parole de la conscience morale dans le monde contemporain. Il escamote ou estompe les véritables difficultés, qui résident dans les rapports entre un certain esprit et un système économique de contenu déterminé basés par exemple sur l’appropriation collective des moyens de production


Or, ne devons-nous pas dépasser les cadres théoriques ?

Dernière édition par Euterpe le Ven 4 Aoû 2017 - 9:00, édité 4 fois (Raison : mise en conformité avec la charte, mise en page, intégration des sources (Euterpe).)
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