Pour Nietzsche, elles nous sont au contraire bénéfiques. Par exemple, elles peuvent agir comme un sparadrap qui aide à cicatriser une blessure morale comme l'adultère. Elles nous masquent en partie le danger qui nous paralyserait. Elles nous donnent une meilleure opinion de nous-mêmes. Elles nous redonnent de l'espoir quand tout semble perdu. Elles détendent l'esprit, fatigué de distinguer sans relâche la vérité de l'erreur, grâce au divertissement. Elles amplifient les sentiments bienfaisants, comme l'amour, qu'elles rendent plus beau. La beauté elle-même est une illusion, et la science ne l'a jamais détruite !