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Y a-t-il une culture jeune ?

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kind of blue
Vangelis
JimmyB
Zingaro
8 participants

descriptionY a-t-il une culture jeune ?  - Page 8 EmptyRe: Y a-t-il une culture jeune ?

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Dans le fond, je trouve la question d'une culture jeune très intéressante. Et même si l'idée de cultures jeunes est plus que valable, il y a dans la jeunesse certaines caractéristiques qui lui sont propres et pourraient justement être à la base de cette culture.

Évidemment, cette idée de rébellion est au centre. Le jeune apprend à penser par lui-même et il découvre qu'il n'a pas à suivre le schéma tout tracé de la société adulte s'il ne le souhaite pas. Il se rend compte qu'il possède en réalité les mêmes armes que les adultes pour lutter dans la vie. Bien que l'éducation l'ait formé tel un conditionnement, il est désormais en âge de poser un regard critique sur le monde et d'en voir toutes les imperfections. Il y a aussi, chez les jeunes, une force incroyable de caractère qui veut de croire que tout est possible et de déployer une énergie considérable à s'affirmer. Le monde n'étant pas parfait, il est un véritable terrain de jeu pour qui souhaite faire bouger les choses à force d'idéaux et améliorer ce qui existe déjà mais qui ne convient pas.

Alors, oui, je crois que dans chacun des mouvements culturels jeunes (musique, art, littérature,...) il y a cet espoir de changer le monde ou, à défaut de le changer, d'essayer d'ouvrir les yeux des hommes afin qu'ils voient ce monde d'une manière différente. Vouloir choquer, impressionner, c'est aussi une forme de bataille contre l'habitude, les principes, les enjeux de la société actuelle. C'est en quelque sorte prouver que ce n'est pas à la société de modeler les hommes à sa guise mais aux hommes de créer la base même de la société. (Le combat de la jeunesse est en ce sens bien proche de celui de l'artiste. Ou serait-ce celui de l'artiste, qui se rapproche du combat de la jeunesse ?)

Et cette force qui permet d'y parvenir est toujours celle des premières jeunesses. Celle qui n'a pas encore été lassée, abîmée par des règles trop strictes et trop injustes qui un jour ou l'autre finissent par transformer l'"espoir de l'homme" en un souvenir lointain. C'est cette révolte, peut-être même celle de ne pas vouloir perdre leur espoir et de ne pas laisser la société les désillusionner, qui fait qu'un être humain va toujours plus loin le temps de sa brève jeunesse que durant les décennies de sa vie adulte. Les jeunes ont l'ambition d'aller loin, de ne pas laisser la société dicter leurs pas, de ne pas se laisser aigrir par le temps, d'affirmer leurs choix et leurs manières de penser. Alors pour moi, ces mouvements "jeunes" qui existent à la plupart des époques, qu'ils se retrouvent dans la musique comme dans l'art, sont bels et bien la démonstration de cette culture jeune.

En quelque sorte, ils sont les gardiens de la liberté pour peu qu'on ne muselle pas la jeunesse avant d'avoir écouté ce qu'elle avait à nous dire.
Je précise ceci en réponse au message de lesourire01:
lesourire01 a écrit:
Monsieur Zingaro,
peut-on dire que les jeunesses hitlériennes font historiquement partie de la culture jeune ?

C'est ce qui s'est passé dans le cas des jeunesses hitlériennes. Ils ont utilisé très tôt cette jeunesse et ont agi de sorte à ce que la révolte ne vienne pas de là. C'est facile de faire croire à un enfant (même adolescent ; ils ne sont pas à blâmer, même les adultes y ont cru) que le régime dans lequel il vit est le meilleur... lorsqu'il n'en connaît aucun autre. Est-ce que cela faisait réellement partie de la culture jeune ? Je ne pense pas, car aucun jeune n'en était à l'origine et d'aucun d'eux ne l'aurait souhaité.

kind of blue a écrit:
Zingaro a écrit:
kind of blue a écrit:
En conclusion, un groupe ne se crée pas car les membres le veulent, mais car la société reconnaît cet ensemble de personne comme groupe.
Ainsi, dans le cas des cultures jeunes, il existe une revendication des jeunes de créer un groupe. Mais c'est la société qui décide de les reconnaître comme tels.
Après, est ce que la société reconnaît réellement cette culture? Je crois que oui. Aujourd'hui, le tag, grafitti (artistiques hein), le rap, le métal etc. sont assimilés aux jeunes et donc à une catégorie sociale avec sa propre culture.

C'est bien tranché. Mais l'argument de Méandre pose un sérieux problème. Les jeunes et ceux devenus adultes en évolution dans l'univers du métal y sont moins jeunes que "métaleux". Voire : ce qui devient métaleux cesse d'être jeune ?
Je dirais plutôt que la culture (ici le métal) conserve son public tout en convertissant de nouveaux membres (des jeunes). Ainsi, c'est à la fois une culture "jeune" née dans les années 80 et une culture "jeune" d'aujourd'hui.

JimmyB a écrit:
Je dis juste qu'il me semble que le facteur jeune ne permet pas de désigner une culture homogène de même qu'il n'existe pas de culture adulte. A partir de là le sujet n'est pas la culture mais la pertinence de parler d'une culture jeune. La réponse est non. On peut parler de culture littéraire, gastronomique et ce en catégorisant par domaine, on peut classer par nationalité parce que ce sont des données objectives. L'âge n'en est pas un. Donc oui il existe plusieurs cultures ou plusieurs manières de la qualifier, de la catégoriser.
Bien d'accord avec vous. On ne peut finalement définir un socle commun qui serait une culture jeune pour la simple et bonne raison que les jeunes peuvent avoir des situations extrêmement différentes (âge, lieu, socialisation, etc.).

On peut cependant ici parler DES cultureS jeuneS du coup. Il serait intéressant de voir si un socle commun (même minime) peut permettre une classification de ces cultures.
Le dernier point que je voulais mentionner était ces adultes qu'on retrouve dans ces mouvements "de jeunes". Je rejoins l'idée de kind of blue : être adulte n'a rien à voir avec l'âge bien défini. Je dirais même que c'est la société qui nous donne notre âge (en nous donnant des responsabilités, en nous montrant que "rêver c'est bien, consommer c'est mieux" et pour consommer il faut travailler etc.). Cependant, être jeune ou adulte est propre à la personne et certaines ne deviennent jamais vraiment adultes. Et je pense également qu'être adulte n'est pas opposable à la jeunesse dans la mesure où on peut être responsable sur bien des points et pour autant, se perdre dans des activités propres à celles que nous avions jeunes et grâce auxquelles nous nous sentions vivre.


Vangelis a écrit:
Zingaro a écrit:
[...] j'ai préféré vous faire voir qu'une culture jeune en train d'émerger (c'est un exemple) resterait invisible à un usage inadéquat des outils statistiques (inadéquat : c'est-à-dire qui chercherait une culture jeune déjà établie).

Voulez-vous dire que l'on s'évertuerait à chercher un arbre là où il n'y a qu'une graine ?

Ainsi pour vous la culture jeune serait la graine, et la culture tout court serait l'arbre. Et poursuivant, cela voudrait dire que rechercher une culture tout court dans la culture jeune n'aurait pas de sens pour vous. Jusque là ça se tient. Le seul problème c'est que l'on retrouve le mot culture dans les deux cas.
Alors de deux choses, soit la culture jeune n'est pas une culture, soit elle en est une, mais différente de la culture tout court.

Est-ce bien de cela dont vous voulez parler ?

Vangelis, j'aime beaucoup votre façon de formuler les choses.





descriptionY a-t-il une culture jeune ?  - Page 8 EmptyRe: Y a-t-il une culture jeune ?

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Zingaro a écrit:
JimmyB a écrit:
Penser qu'il n'y a qu'une communauté jeune c'est nier l'idée même de communauté puisqu'ils n'auraient rien en commun si ce n'est d'appartenir au concept de jeune.

Je comprends mal où selon vous la diversité des communautés de jeunes exclut une culture jeune ?

Affirmer l'existence d'une culture jeune revient à saisir comme une totalité identifiable ce qui paraît, en l'occurrence, bien difficile à saisir. Tous les jeunes ont en commun d'être jeunes. Pour autant, y a-t-il un point commun suffisant, pertinent, pour forger un sous-concept de culture, la culture jeune, subsumant la jeunesse, toute la jeunesse, des jeunesses catholiques aux jeunesses fascistes ? Cela vous impose de vous confronter à la question de savoir ce qu'on appelle "culture", terme qu'on fait désigner un si grand nombre d'objets qu'on ne sait pas ce que ça pourrait être. Or il vous faudrait élaborer des critères pour décider de la pertinence ou pas d'un objet appelé "culture jeune".

Zingaro a écrit:
[La jeunesse] s'articule moins selon une opposition à l'adulte, que dans l'émergence du nouveau.

Pourriez-vous donner des exemples que vos interlocuteurs pourraient analyser ?

Zingaro a écrit:
pourquoi le tout venant comprend spontanément de quoi il s'agit !?

Si le tout venant comprend spontanément à quoi il a affaire, c'est que vous avez compris ce que vous dites qu'a compris le tout venant. Dans ce cas, quel est le contenu de la culture jeune ? Vous ne l'avez pas mentionné.

Zingaro a écrit:
J'aurais éventuellement pu argumenter dans le sens où l'école en France est obligatoire jusqu'à 16 ans

Mais la scolarité obligatoire ne fait pas de la jeunesse un être collectif, sinon un ensemble de données statistiques, d'ordre socio-économique, etc.

Zingaro a écrit:
Elle serait du moins invisible aux outils statistiques. Enfin invisible, avant de comprendre ce que l'on cherche. Il s'agit assez simplement de ne pas chercher une culture jeune comme on localiserait une tribu Nuer dans le bassin parisien.

Votre hypothèse d'une invisibilité de la jeunesse, pour la raison qu'elle serait un "en-train-d'émerger" depuis 1968 vous fait oublier que la sociologie est aussi prospective, et qu'elle connaît suffisamment ce que vous signalez pour avoir intégré le paramètre au moment de concevoir ses instruments de mesure statistique, etc.

descriptionY a-t-il une culture jeune ?  - Page 8 EmptyRe: Y a-t-il une culture jeune ?

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Mince, je n'avais pas vu les développements de ce fil !



Euterpe a écrit:
Affirmer l'existence d'une culture jeune revient à saisir comme une totalité identifiable ce qui paraît, en l'occurrence, bien difficile à saisir.

Je retiens cette phrase du premier paragraphe car elle me semble toucher au cœur du problème. Pour une part, c'est de cette insaisissabilité de la jeunesse que provient l'idée d'une culture jeune. Dans cette perspective la "culture jeune" est d'abord sans contenu : et c'est cela-même qui fait sa spécificité ; elle est l'indétermination apparente des jeunes dont on ne sait pas dire grand chose et qu'on rassemble dans l'idée d'une culture jeune faute de mieux. De là, d'éventuelles études plus ou moins sérieuses visant à faire l'état des lieux et qui arrivent le plus souvent à la conclusion qu'il n'existe pas une culture jeune. Or la question s'est posée. J'interroge cette question.
Pourquoi la question "y a-t-il une culture jeune" n'est-elle pas simplement absurde ?

Je ne sais pas comment répond le tout-venant, mais je sais qu'il peut se poser la question. C'est pourquoi j'ai bien distingué entre l'idée d'une culture jeune, et une culture jeune. Ceci en réaction à :
Si le tout venant comprend spontanément à quoi il a affaire, c'est que vous avez compris ce que vous dites qu'a compris le tout venant. Dans ce cas, quel est le contenu de la culture jeune ? Vous ne l'avez pas mentionné.

J'avais pourtant donné un élément de réponse à cela en écrivant :
Zingaro a écrit:
[La jeunesse] s'articule moins selon une opposition à l'adulte, que dans l'émergence du nouveau.

J'ai tenté en outre de pousser cette piste :
Zingaro a écrit:
l'idée d'une culture jeune est le produit d'une stase de sens à l'intérieur de nos sociétés, due aux brusques métamorphoses du corps social. D'une part, la reproduction sociale n'étant plus aussi systématique qu'elle a pu l'être, de plus en plus de familles connaissent des différences générationnelles avec des individualités irréconciliables. D'autre part, dans les entreprises par exemple, des séminaires sont donnés pour former les managers aux "jeunes d'aujourd'hui" (c'est là notamment que l'on exhume une figure trans-historique du jeune, avec Socrate, etc., voir 1er post du fil). Par ailleurs, les jeunes, lors de leur passage dans le monde professionnel, ressentent un énorme décalage avec ce qu'ils ont connu jusque là. Etc.
Ce sont là autant d'exemples de l'expérience d'un fossé générationnel posant de nombreux problèmes et que l'on cherche à démêler. C'est dans cette logique à mon avis, cherchant à rétablir du lien et du sens, du "pensable", que s'inscrit l'idée d'une culture jeune.

Là-dessus, vous me demandiez :

Pourriez-vous donner des exemples que vos interlocuteurs pourraient analyser ?

On voit se développer en entreprise toute une branche managériale spécialement dédiée à la compréhension du "jeune" et à la manière dont on pourra optimiser sa productivité. Dans cette optique, ils se sont rendus compte par exemple que de nombreux jeunes employés ressentent le besoin d'aller sur Facebook ou du moins d'en avoir la possibilité : on conseille donc, au cours de séminaires en entreprises, de ménager un accès à ce site.

Je cherchais également du côté de la représentation de la jeunesse dans l'imaginaire social (les réflexions relatives à Mai 68), mais peut-être faut-il distinguer ce versant des remarques précédentes ?

Bon, j'espère que c'est un peu plus clair et qu'on pourra reprendre cette discussion dans de meilleures conditions. Mes excuses à Jimmy et Kthun pour m'être braqué.

descriptionY a-t-il une culture jeune ?  - Page 8 EmptyRe: Y a-t-il une culture jeune ?

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Zingaro a écrit:
On voit se développer en entreprise toute une branche managériale spécialement dédiée à la compréhension du "jeune" et à la manière dont on pourra optimiser sa productivité. Dans cette optique, ils se sont rendus compte par exemple que de nombreux jeunes employés ressentent le besoin d'aller sur Facebook ou du moins d'en avoir la possibilité : on conseille donc, au cours de séminaires en entreprises, de ménager un accès à ce site.

Je cherchais également du côté de la représentation de la jeunesse dans l'imaginaire social (les réflexions relatives à Mai 68), mais peut-être faut-il distinguer ce versant des remarques précédentes ?

Les branches managériales qui étudient le "jeune" reposent beaucoup plus sur un ensemble de caractéristiques générationnelles que sur des caractéristiques liées à la jeunesse en général. C'est pourquoi - et vous me pardonnerez ce succulent trait d'esprit - plutôt que de parler de "culture jeune", peut-être devrait-on parler d'une "jeune culture" ? C'est-à-dire que tous les individus d'une même génération, même s'ils forment un groupe hétérogène (toute culture comprend des éléments hétérogènes de toute façon), sont liés par le fait qu'ils vivent des événements communs et qu'ils se construisent aussi sur une culture au sein de laquelle ils vivent tous - soit celle de leurs parents. L'essor des médias sociaux aura beau avoir été vécu aussi par les plus vieux, il n'en reste pas moins qu'un tel événement a certainement des impacts plus larges et plus formateurs chez des individus qui travaillent encore à se construire, puisque ceux-ci sautent dans les mouvements sociaux avec une certaine insouciance, une soif de découverte qui n'a pas de commune mesure chez leurs aînés.

On aurait tort d'ailleurs de ramener le concept de culture à un ensemble de traits extérieurs, comme le fait, pour ce qui constituerait une culture jeune, d'écouter du hip-hop ou du metal, ou de fréquenter les médias sociaux. Non pas parce que ces traits extérieurs seraient inutiles ou impertinents dans l'étude des cultures mais seulement, il n'en constituent pas le fond. Le fond, il réside plutôt dans les complexes affectifs et dans les fonctions qui sous-tendent ces tendances extérieures. C'est-à-dire que, comme il a été mentionné plus tôt, les vieux peuvent par exemple aller voir des spectacles de metal pour des raisons différentes des plus jeunes. Ce sont ces raisons qui constituent le fond de la culture. De la même manière qu'en biologie, ce sont les fonctions physiologiques qui déterminent la spécificité des êtres vivants, et non leurs traits anatomiques.

Or, pour continuer sur l'analogie avec la biologie, les fonctions physiologiques de l'être vivant ne se constituent pas selon la constitutions physique des êtres, mais bien plutôt selon les modalités de leurs interrelations avec leur environnement (les girafes ne mangent pas les feuilles des hauts arbres parce qu'elles ont le cou long, mais bien l'inverse). Il en va de même avec le cas des jeunes: ce n'est pas le fait même de la jeunesse qui dicte la grande danse des cultures qui l'habite, mais bien plutôt les conditions dans lesquelles cette jeunesse évolue et se construit. Cela est donc un fait générationnel.

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Leyland a écrit:
tous les individus d'une même génération, même s'ils forment un groupe hétérogène (toute culture comprend des éléments hétérogènes de toute façon), sont liés par le fait qu'ils vivent des événements communs et qu'ils se construisent aussi sur une culture au sein de laquelle ils vivent tous - soit celle de leurs parents.

Oui, il y a cela, la limite de cette perspective étant que tous les individus d'une génération ne vivent pas vraiment les mêmes événements hormis ceux globaux comme l'apparition de médias sociaux ; il y a aussi des facteurs géographiques, différentes conditions sociales, etc., qui dessinent les contours de "cultures" et de groupes ne correspondant pas aux âges des individus et qui peuvent être plus déterminants dans la construction des identités. Mais, contre cela, il me semble vrai et vérifiable en effet que de plus en plus d'événements globaux marquent les générations indépendamment de ces facteurs. Cela dit, je ne suis pas certain qu'une conscience en émerge : est-ce que la mobilité des jeunes (surtout ceux issus des classes aisées...) correspond à l'apparition de traits communs et d'une conscience commune (on peut consulter à ce titre les recherches sur le "cosmopolitisme") ? En revanche, je pense que les "vieux", ceux qui perçoivent ces changements de l'extérieur, décèlent l'étrangeté des jeunes par rapport à eux sur de nombreux plans. De l'extérieur, nous verrions une "culture jeune" (ou une "jeune culture") ; de l'intérieur ce ne serait pas le cas.
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