Ça va jazzer

Pour commencer doucement, une superbe association entre Bill Evans et Herbie Mann, Nirvana :

Ce standard a été tellement repris par les uns et par les autres qu'on dirait qu'il a été fait pour ça, au point que certaines reprises me paraissent plus audibles que l'original, que je ne supporte plus pour ma part (je concède toutefois et très volontiers qu'il ne me reste qu'une oreille). Il y a une reprise en particulier que je trouve plutôt réussie, réalisée par un groupe de pop indépendante presque inconnu, Blueboy ; c'est plus exactement une reprise de la version des fameuses Supremes (Diana Ross), mais ce n'est plus du jazz :
Enoch Light est l'auteur d'une version intéressante (qu'on peut recommander à tous ceux qui se rendent à un cours de philosophie matinal) :

Je n'écoute pas énormément de jazz, n'y connaissant pas grand chose. Le classique de Coltrane m'entraîne toujours, on dirait une musique faite pour le train. Une musique faite pour le nomadisme américain de la littérature américaine (parlant de voyages et de routes) si chère à Deleuze. Plus que la musique en général, My Favorite Things me semble incarner ce que le jazz possède de plus vivant, une sorte de jeu qui redonne toute son innocence au devenir. J'ai aussi écouté un peu Miles Davis qui me semblait intéressant par les rapprochements que l'on peut faire avec le psychédélisme. Cela dit, j'aime aussi la mélancolie de certains de ses morceaux :

Pour rester dans les classiques...

Dans Kind of Blue, je préfère Flamenco Sketches :

Pour sortir des standards, Paul Chambers, Yesterdays :