Il m'arrive de bloquer. Je me "statufie". Il n'y a plus d'action en train, plus de projet. Le vide. Vite comblé par... les mots. Mais ils ne disposent d'aucun exutoire. Ils s'accumulent. Ma tête est un chaos de mots, formules, incantations, etc. On me dit : "Allez, vas-y, parle !" ou alors : "Tiens, prends le stylo et note". Rien.
Pourtant j'aimerais bien me débarrasser de cet essaim de mots qui enfle mon cerveau. Alors quoi ?
J'ai l'impression que c'est impossible. Car pour dire (noter) ces mots-là, il faudrait que je sois doué d'ubiquité, un espion s'approchant dans le dos de son ego figé, et à l'aide d'un lecteur intra-cérébral, enregistrant le flot des mots. Pour le coup, complètement schizophrénique, non !! Comportement doublé du sentiment de "trahir" au sens propre sa pensée !!
Ou alors tricher : je dis des mots que j'aurais pu penser... c'est-à-dire travestir ma pensée.
Non, c'est impossible pour moi. Je reste bloqué. Jusqu'à ce que mort, holà non, fatigue s'ensuive. Ou bien sûr événement extérieur d'urgence.
Bref, pour répondre à votre question, ce "blocage" me fait douter de la proposition suivante : "Je dis ce que je pense" pour la remplacer par : "Je dis ce que je viens de penser devant être dit."
Mais peut-être qu'après tout en est-il ainsi en temps "normal".
Pourtant j'aimerais bien me débarrasser de cet essaim de mots qui enfle mon cerveau. Alors quoi ?
J'ai l'impression que c'est impossible. Car pour dire (noter) ces mots-là, il faudrait que je sois doué d'ubiquité, un espion s'approchant dans le dos de son ego figé, et à l'aide d'un lecteur intra-cérébral, enregistrant le flot des mots. Pour le coup, complètement schizophrénique, non !! Comportement doublé du sentiment de "trahir" au sens propre sa pensée !!
Ou alors tricher : je dis des mots que j'aurais pu penser... c'est-à-dire travestir ma pensée.
Non, c'est impossible pour moi. Je reste bloqué. Jusqu'à ce que mort, holà non, fatigue s'ensuive. Ou bien sûr événement extérieur d'urgence.
Bref, pour répondre à votre question, ce "blocage" me fait douter de la proposition suivante : "Je dis ce que je pense" pour la remplacer par : "Je dis ce que je viens de penser devant être dit."
Mais peut-être qu'après tout en est-il ainsi en temps "normal".