Si vous ne savez pas, alors vous ne savez pas. Ouvrir des possibles sur une ignorance totale, c'est poser une connaissance sur une ignorance. Si l'on vous demande combien font 8+4 et que vous ignorez totalement l'arithmétique, ouvrir l'ensemble des nombres possibles pour donner une réponse c'est la même chose que de ne rien dire. Mais mon exemple n'est pas bon pour faire une véritable analogie avec votre logique car vous avez exclu le possible des lettres. En un sens vous donnez une partie de la réponse. Mais vous, ce que vous faites, c'est de n'avoir aucun lien entre l'objet que vous étudiez et ses possibles. Pour reprendre mon exemple arithmétique, vous n'excluez même pas les lettres, ni les couleurs etc. ni rien du tout. Donc vous ne dites rien. Si vous êtes incapable de fixer une démarcation entre l'impossible et le possible, ce qui est votre cas, alors les deux se confondent. Et c'est pire que de ne rien dire, c'est dire n'importe quoi.

Commencez par l'étymologie de conscience, qui veut dire avec connaissance. Qu'est-ce qu'une connaissance, et comment pouvons-nous en acquérir ? (On ne va pas s'attarder sur la connaissance vraie qui est d'un autre débat)
Pour acquérir une connaissance il faut une ouverture sur le monde et sur soi-même. Pour cela nous avons cinq sens, une faculté mémorielle, de synthèse, d'analogie, d'imagination, des chémorécepteurs et tout un réseau de nerfs. Peu importe s'il y a autre chose dont on ne sait rien, ces seuls éléments sont primordiaux. On sait d'autre part que ces ouvertures partent et se rejoignent dans le cerveau. On sait aussi qu'un œil ne voit rien s'il n'y a pas un cerveau, de même pour le toucher et tous les autres sens. On sait encore qu'en jouant sur des zones du cerveau affectées à certaines tâches nous pouvons modifier ou annihiler le traitement par le cerveau des informations qui proviennent de nos ouvertures sur le monde et sur nous-mêmes.  Et pour finir, nous savons qu'un état minimum de conscience de veille est nécessaire pour accéder aux connaissances du monde et de nous-mêmes (pour celui-ci il y a une réserve, encore que cela n'est pas une réelle connaissance pour le sujet). Cet état minimum n'est pas une vue de l'esprit puisque nous pouvons chimiquement le modifier.
Tout ça pour dire que si nous ne connaissons pas réellement ce qu'est la conscience, nous avons quand même certaines bases sur nombres d'éléments qui y participent. Sur ces informations, la moindre des choses serait de les rechercher sur d'autres objets si nous voulons leur attribuer une conscience. Et force est de constater qu'une pierre ne contient aucun de ces éléments lui offrant une ouverture sur le monde et sur elle-même. De plus, l'évolution des espèces – sans parler d'objectif à proprement parler – se sert généralement (pas toujours) de tout. Or cette connaissance qui est au sommet de la conscience nous apporte, ou va de paire avec une certaine autonomie. Il nous faut donc rechercher cette part d'autonomie dans une pierre. Bon courage…   

Et pour finir, quand vous parlez d'une pierre qui réagit à son environnement on parle de conscience du monde, mais qui n'a absolument rien à voir avec la conscience comme connaissance du monde et de soi-même.

Crosswind vous me fatiguez à un point que si vous en aviez conscience vous auriez une définition de l'infini… Nul n'est tenu de tout savoir, mais il n'est quand même pas compliqué à notre époque de se documenter sur ce dont on a à parler, plutôt que de laisser son esprit divaguer au grés de ses humeurs. Sur un forum de philosophie, penser ce n'est pas lâcher des idées comme on se débarrasse d'un pet sous le seul prétexte que l'on est encombré ou pire, que l'on prenne ce vent comme haleine de l'esprit. Alors, fatigués de vous avertir continuellement nous n'y reviendront pas. A vous de voir si vous voulez faire des efforts ou perdurer dans une direction qui ne sera autre que l'exclusion définitive.

Le sujet traite du temps. Merci d'y revenir aussitôt.